Après un début de saison prometteur, les Hornets marquent le pas et ont encaissé lors de leur dernier match une sévère correction de 38 points à domicile. Le front office devrait vite procéder à des changements.
Alors que la machine Hornets se grippe et qu’un road-trip compliqué de 6 matchs s’amorce, l’heure est aux changements. A un mois de la trade deadline, les dirigeants savent qu’ils ne doivent pas perdre de temps pour améliorer leur effectif, et plusieurs joueurs sont ciblés.
C’est d’abord le cas de Frank « The Tank » Kaminsky. Drafté par Michael Jordan en 2015 au détriment de picks qui ont tous permis à des joueurs bien meilleurs d’éclore ailleurs, le joueur n’entre pas dans les plans de James Borrego, et les Hornets lui cherchent une porte de sortie. Plusieurs franchises sont intéressées, mais Charlotte cherche à se servir de Kaminsky pour se débarrasser d’un de ses gros contrats par la même occasion. Le plus gros (et difficilement justifiable) d’entre eux ? Nicolas Batum, à qui il reste 52 millions sur 2 ans.
Cette saison, Batum compile 8.8 points, 5 rebonds et 3.4 passes, bien loin des moyennes attendues d’un tel contrat. Selon plusieurs sources de la ligue, les Hornets sont « désespérés » de se débarrasser de son contrat. Au moins une franchise a été informée par le front office qu’elle pourrait récupérer Kaminsky… à condition de prendre Batum avec.
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Outre Kaminsky et Batum, Charlotte vise à se débarrasser d’un autre joueur hors de la rotation : Bismack Biyombo. Le pivot doit toucher 17 millions de dollars l’année prochaine, une somme plutôt coquette pour un joueur qui cire copieusement le banc. Là encore, les Hornets risquent de ne pas facilement trouver preneur, et il faudra un joli tour de passe-passe, ce qui n’est pas franchement la spécialité locale, pour se débarrasser de Biyombo.
Les Hornets le savent, ils doivent impérativement se qualifier en playoffs cette saison, et le temps presse s’ils ne veulent pas revivre une nouvelle campagne décevante qui s’écroule progressivement. Reste un peu plus d’un mois pour renforcer l’effectif et se débarrasser de contrats-boulets.
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