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Samedi, Théo Maledon est devenu le plus jeune joueur sélectionné au All-Star Game de Jeep Elite, faisant mieux que Tony Parker et Antoine Rigaudeau, qui ont tout deux connu cet honneur à 18 ans. La dernière étape d’une ascension fulgurante qui mènera à coup sûr le joueur de l’ASVEL à la NBA.
Les yeux des scouts américains sont déjà braqués sur lui. Dans les prévisions de draft 2020, le nom de Théo Maledon ne cesse de grimper, oscillant désormais entre la 5ème place et la 10ème place, de quoi faire potentiellement de lui le joueur français drafté le plus haut de l’histoire de la grande ligue. Oui, Théo Maledon, c’est du sérieux.
Il faut dire que le meneur de l’ASVEL a des qualités à faire valoir. Sur le plan du jeu, l’adolescent fait preuve d’une maturité et d’un contrôle assez rares à cet âge. Sa prise de décision s’est grandement améliorée, il est à l’aise sur le drive et le pick and roll, que ce soit pour finir (lay-up ou floaters, certains sur le off foot) ou pour distiller des caviars à ses coéquipiers via son sens de la passe aiguisé.
Le Français peut aussi compter sur un shoot fiable bien que perfectible, ainsi qu’une défense très propre par séquences qui devra cependant encore gagner en régularité. Bref, un package assez complet qu’il a démontré récemment lors d’une prestation à 18 points, 3 rebonds et 5 passes face à Levallois :
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Sur le plan du physique, le joueur d’1m92 alterne entre avantages et inconvénients. Ses avantages principaux résident dans ses longs bras, ses fondamentaux au sol et sa mobilité contrôlée qui en font un joueur plutôt fluide des deux côtés du terrain et qui a les atouts d’un défenseur naturel. En revanche, Maledon devra impérativement muscler le haut de son corps pour encaisser l’impact de ses homologues américains, et éventuellement gagner encore en vitesse.
Pour rappel, le Français tourne cette saison à 8 points, 2 rebonds et 2 passes par match. Avec sa performance face à Levallois, il a déjà signé son 5ème match à plus de 10 points dans l’élite. Au même âge, à titre de comparaison purement statistique, Tony Parker n’en avait réussi « que » deux.
Théo Maledon est évidemment encore très jeune, et une bonne partie de son succès (ou non) en NBA dépendra de son développement, à la fois sur certains aspects du jeu et sur le physique. Mais a 17 ans et 6 mois, le Français est impressionnant de maturité, de sérénité, et tout simplement de talent. On a hâte de voir le nouveau diamant brut du basket français se polir au fil des semaines. En attendant 2020.
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