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Après un piètre 6/26 lors de ses 3 derniers matchs et une cruelle défaite face à Brooklyn il y a 2 jours, Tony Parker était chaud bouillant pour la revanche face à ces mêmes Nets. Et il a porté à lui seul ou presque son équipe vers la victoire en fin de match.
Ce match était trop important pour que Tony Parker n’élève pas son niveau de jeu. Dans un duel face à un adversaire direct pour les playoffs, les Hornets, revanchards après leur défaite en double-prolongation à Brooklyn mercredi, ont cru faire le plus dur en creusant rapidement l’écart. Mais en s’appuyant sur D’Angelo Russell, les visiteurs ont fini par dangereusement se rapprocher à l’entame du 4ème quart-temps. C’est alors que Tony Parker, 2 petits points jusqu’alors, a pris les choses en main.
Dans le dernier acte, TP a compilé 17 unités à 7/9 au tir, marquant notamment 15 des 18 derniers points de Charlotte. Son fameux spin move, des floaters, et un and one pour plier l’affaire : Tony Parker a fait la totale à des Nets désabusés. Après le match, le Français a justifié son sursaut en champion qu’il est :
« J’étais encore énervé d’avoir perdu le dernier match. […] On doit faire encore mieux, il nous reste énormément de chemin »
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Du côté de son coach James Borrego, qui l’a longtemps connu en tant qu’assistant du côté de San Antonio, cette performance est tout sauf une surprise :
« Tony Parker est un joueur de grands moments. C’est ce qu’il fait. Je le connais depuis si longtemps… On finit par prendre ça pour acquis. Je suis même surpris quand il est moins bon. Ça vous situe qui il est »
Avec ses 19 points et cet immense 4ème quart-temps, TP a sorti une belle épine du pied des Hornets, qui se seraient réveillés avec un gros mal de tête en cas de nouvelle défaite. Le tout à 36 ans et dans sa 17ème saison. Éternel certes, mais pas surhumain pour autant : Parker devrait être mis au repos ce soir face à Washington en back-to-back.
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