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L’aventure se termine malheureusement sans gloire pour l’ancien coach NBA. Il pensait enseigner, c’est lui qui a finalement appris selon ses propres mots.
Arrivé cet été à Turin où beaucoup de monde attendait de le voir à l’œuvre, Larry Brown (77 ans) ne s’attendait sûrement pas à rencontrer autant de difficultés en Europe. En 24 matchs, toutes compétitions confondues, l’ancien cerveau des Sixers version Iverson n’en a remporté que 5 (dont 4 en en championnat). Un bilan final de 5-19 et un vilain 0-10 en Eurocup.
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Final, car le club a décidé de se séparer de Brown. Déjà sur la sellette il y a quelques semaines, c’est cette fois bel et bien officiel. Sous ses ordres l’effectif avait beaucoup changé avec une dizaine d’arrivées, principalement en provenance des USA.
A la sortie d’une défaite contre Malaga en Eurocup, il avait tenu ces propos :
« Je suis venu en Europe parce que j’ai toujours été impressionné par la façon de jouer ici, et depuis que je suis ici mon respect et mon admiration ne font qu’augmenter. Ils jouent de la bonne façon, ils partagent la balle, ils défendent, et j’adore ce style de jeu parce que tout le monde accepte son rôle. Je pense que le jeu est fait pour avoir cinq mecs qui jouent ensemble en défense et en attaque, et c’est ce que j’ai trouvé en Europe. Je suis venu ici pour enseigner, mais je suis celui qui apprend. »
Finalement coupé, la classe de cette déclaration ne changera rien et il devrait être remplacé par son assistant, Paolo Galbiati.
Fin de job pour le légendaire coach américain en Italie. Il n’a pas réussi à convaincre ses dirigeants ni à apporter tout son savoir auprès de son groupe.
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