Entre noël et le réveillon du nouvel an, les joueurs de l’Euroleague sont sur les parquets. A Athènes, le Panathinaïkos se prépare aux débuts sur le banc du coach Hall of Famer, Rick Pitino.
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La saison dernière, après quatorze journées en Euroleague, le club athénien du Panathinaïkos affichait un bilan de 10 victoires pour 5 défaites. Derrière le CSKA et l’Olympiacos, l’équipe trustait la troisième place du classement à égalité avec le Zalgiris Kaunas. A cette même époque, Nick Calathes nous avait déjà régalé d’un match à 42 d’évaluation (29 points, 9 rebonds, 10 passes, 1 interception) contre l’Anadolu Efes Istanbul et se plaçait comme un candidat potentiel pour le titre de MVP.
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Un an après, le bilan est beaucoup plus inquiétant pour la green team. Onzième, elle affiche cette fois 6 petites victoires et 8 défaites. Le revers contre le Real Madrid (89-68) a d’ailleurs scellé le sort de Xavi Pascual, remplacé depuis par le coach américain, Rick Pitino (ex-Louisville). Si l’équipe domine en championnat (9-0), elle est largement à la peine en Euroleague et ce, malgré les grosses arrivées de l’été (Langford, Papapetrou, Lasme, Thomas, Papagiannis). On cherche encore le Calathes de la saison passée, même s’il retrouve du rythme ces derniers temps : 15, 22, 16 et 23 d’évaluation sur les quatre derniers matchs… mais pour une seule victoire (contre le Darussafaka).
C’est dans ce contexte que Rick Pitino (66 ans) arrive et va devoir tout de suite s’imposer comme un « sauveur ». Son président, Dimitris Giannakopoulos, est capricieux et le calendrier offre pour sa grande première, le CSKA Moscou à la maison. On lui souhaite bonne chance.
Vitoria est-il réellement dans une meilleure période ou sa série de trois victoires n’était-elle qu’une éclaircie dans un ciel assombri ? Réponse ce soir contre le Khimki Moscou, toujours au fond du classement (12ème, 5 victoires, 9 défaites). Stoppé par Barcelone la semaine dernière, le club basque doit absolument réussir son match pour (peut-être) basculer dans la première partie de tableau.
Après avoir passé l’épreuve du CSKA Moscou avec brio (79-75), le Fenerbahçe va défier le Real Madrid pour une revanche de la dernière finale. Une onzième victoire de suite est en jeu, mais le Real ne voudra pas rater l’occasion de revenir à égalité au classement avec les turcs. C’est l’affiche de la journée.
Le Zalgiris Kaunas peut continuer sa marche en avant. En cas de victoire, les lituaniens peuvent enchainer une troisième victoire consécutive (un record cette saison pour eux) et consolider leur sixième place. Il faut pour cela s’imposer contre le Gran Canaria de Kim Tillie.
Enfin, à Munich, on assistera là aussi à une grande première. Celle des nouvelles recrues du Buducnost Podgorica. Avec Norris Cole, Goga Bitadze et James Bell, la troupe de Aleksandar Dzikic va défier le Bayern d’un Derrick Williams en grande forme (35 et 30 d’éval contre Kaunas et Milan) malgré son raté contre le Real (0 d’éval). Les ajustements du club monténégrin seront-ils bénéfiques pour remonter au classement ? (15ème avec 3 victoires et 11 défaites).
Jeudi 27 décembre :
Khimki Moscou vs Kirolbet Baskonia Vitoria Gasteiz (18h)
Darussafaka Tekfen Istanbul vs Olympiacos Le Pirée (18h15)
Maccabi Fox Tel-Aviv vs Olimpia Milan (20h05)
FC Barcelone Lassa vs Anadolu Efes Istanbul (21h)
Vendredi 28 décembre :
Fenerbahçe Istanbul vs Real Madrid (18h30)
Panathinaïkos Opap Athènes vs CSKA Moscou (20h)
FC Bayern Munich vs Buducnost Voli Podgorica (20h30)
Herbalife Gran Canaria vs Zalgiris Kaunas (21h)
Dernière journée d’Euroleague en 2018, marquant aussi la moitié de la saison régulière. Le Fenerbahçe veut basculer dans la nouvelle année seul en tête alors que ses concurrents se bousculent derrière.
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