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Étincelant depuis six matchs, Paul George confirme sa bonne forme cette saison. L’ailier du Thunder est en train de construire un solide dossier pour le MVP.
Lorsque l’on parle MVP au cours des dernières semaines, LeBron James et Giannis Antetokounmpo sont probablement les deux noms qui viennent immédiatement à l’esprit. Les deux hommes sont excellents avec leurs équipes respectives et méritent d’être dans le wagon de tête. Ils ne sont pourtant pas tout seuls.
Avec le Thunder, Paul George cartonne. L’ailier y est pour beaucoup si sa franchise trône sur la troisième place de la conférence Ouest avec un bilan de 18-10. Sans Russell Westbrook en début de saison, il a répondu présent :
J’ai toujours été quelqu’un qui laisse le jeu venir à moi. Je joue simplement. Si c’est un tir pour moi, si je peux lancer l’attaque, créer pour un coéquipier, je le ferai.
Sa fin de match face aux Nets est encore probablement dans les esprits de beaucoup de monde, à commencer par les fans adverses. Des trois points, des pénétrations dans la raquette, des feintes servies à tout-va : George a fait la totale dans le final avec en prime le game winner et 25 points dans les poches sur le dernier quart.
L’ancien des Pacers était déjà en forme durant le mois de novembre, mais il a activé le mode MVP pour décembre : 29.1 points, 8 rebonds, 4.4 passes et 2 interceptions de moyenne. Offensivement, la panoplie de George est remarquable et il ne cesse de la montrer au cours des derniers matchs. Mais n’oublions pas son impact défensif.
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George compile 2.1 interceptions par match en moyenne durant cette nouvelle campagne, soit la seconde meilleure juste derrière son coéquipier Russell Westbrook. Ce dernier est forcément heureux pour son partenaire :
Il est juste lui-même. Il est agressif lorsqu’il joue avec du rythme. Il peut mettre n’importe quel tir, il peut marquer sur n’importe qui en défense. Comme vous pouvez le voir, il a été très bon tout au long de la saison.
Prenez une statistique le concernant et l’ailier n’est certainement pas loin d’être dans les meilleurs. Il possède par exemple le troisième meilleur différentiel de la ligue depuis le début de l’exercice, mettant ainsi en valeur son impact sur le terrain. Mais le joueur de 28 ans ne se contente pas d’impacter sa franchise, il la fait gagner.
Du côté du « RPM Wins », une statistique estimant l’impact d’un joueur sur les victoires de son équipe, Paul George est deuxième, derrière Anthony Davis.
Je sais qui je suis. L’avis des autres ne me définit pas. J’essaie de donner le maximum lorsque j’arrive sur un parquet. Je veux devenir le meilleur joueur à chaque fois que je mets un pied sur le terrain, tirer le meilleur parti de moi.
Défense, attaque, adepte des highlights en tout genre depuis octobre : PG ne cesse d’impressionner et prend place dans les discussions pour le prochain MVP. Il faut dire que jouer dans l’une des meilleures équipes de la conférence Ouest, dans la meilleure défense de la ligue, et le tout en tant que leader constitue un joli CV.
Tout le monde a des objectifs, collectifs ou individuels, comme devenir le MVP de la ligue. Mais je ne me concentre pas dessus. Mon boulot est de donner le maximum que j’ai, et de jouer aussi dur que possible en gagnant. Si ça fait de moi un MVP, alors que ce soit le cas.
Difficile de passer à côté du phénomène Paul George pour le moment, comme le Thunder finalement. Même depuis le retour de Russell Westbrook, l’ailier continue d’enchaîner les grosses performances, comme face aux Clippers lors de son dernier match en date.
La saison est évidemment encore longue et rien ne dit que George va maintenir le cap aux côtés des plus grandes stars de la ligue. Mais le Thunder peut se réjouir de la forme de son ailier sur cette nouvelle campagne. Si Russell Westbrook parvient à se mettre au diapason, OKC peut rêver grand.
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