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Il n’a jamais été un tireur de lancer franc d’exception, mais ces derniers temps, LeBron James est très en-dessous de ses standards. Et un fait apparemment banal pourrait expliquer tout ça.
C’est peut-être la seule faille majeure du jeu de LeBron James : le lancer franc. Certes, le King tourne à 73.8% en carrière, un pourcentage loin d’être infamant, mais bien en-dessous de la plupart des autres grands joueurs (pivots exceptés). Surtout, c’est depuis le début de saison que les choses tournent mal pour James à la ligne de réparation. Avec ses 68.9% de réussite actuels, il est sur les bases d’une saison à moins de 70%, ce qui ne serait que la troisième de sa carrière, après 2006-07 et 2016-17.
Les soucis du Chosen One au lancer ont été amplifiés en ce début de campagne par beaucoup de tentatives ratées dans le money time, ce qui n’a fait que braquer les projecteurs encore un peu plus sur les difficultés de LeBron. Lors de son retour à Cleveland, le King a commis beaucoup de « lane violations » (l’action de ne pas rester derrière la ligne tant que le ballon n’a pas atteint le cercle), ce que les médias, au contraire des arbitres, n’ont pas manqué de relever.
Et quand James Harden a vu deux « lane violations » identiques lui être, à lui, sifflées quelques jours plus tard, les Rockets se sont indignés, et les arbitres ont dû cesser d’ignorer le petit arrangement de LeBron avec les règles.
C’est pourquoi peu après, face à Orlando le 25 novembre, l’arbitre Ken Mauer intervient. Après une lane violation (non sifflée) de James, il lui fait comprendre, via la gestuelle et peut-être quelques paroles, qu’il serait temps d’arrêter. Agacé, le King reçoit néanmoins le message. Sur son deuxième lancer, il évite la lane violation… et rate. Regardez cette séquence intrigante :
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Depuis cet épisode, LeBron James fait beaucoup plus attention à ne pas enfreindre les règles. Problème : son pourcentage est en chute libre, passant même en-dessous des 60% depuis ce fameux match face à Orlando (59.4% à 44/74 sur les 10 derniers matchs). Une marque bien loin de sa moyenne en carrière, et qui interroge forcément chez un joueur qui a tout essayé ou presque en termes de lancer franc sans jamais réussir à être à l’aise (son meilleur pourcentage sur une saison est seulement de 78%).
On connait l’importance des lancers francs, particulièrement dans les matchs serrés au printemps, et cette tendance serait très problématique pour les Lakers si elle venait à perdurer. Capable de tout, le King doit trouver un moyen de corriger le problème. Et en respectant les règles.
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