Avant la rencontre face aux Rockets, LeBron James a été interrogé au sujet des trades du côté des joueurs. Si les fans adorent forcément avoir du mouvement, il faut également penser au côté humain. C’est tout de suite moins sympa.
Dès demain, les 30 franchises NBA pourront désormais échanger les joueurs ayant été signés au cours du dernier été. Les négociations sont en cours depuis déjà certains jours, mais aucun trade ne peut encore prendre place avant le 15 décembre. Si les échanges sont très rares à ce mois de l’année, nous ne sommes pas à l’abri de voir du mouvement au vu des nombreuses tractations en cours.
Les fans adorent les trades. Voir du mouvement, un peu d’action entre les matchs NBA. Difficile de leur en vouloir, mais il y a pourtant le côté humain à prendre en compte. La famille, le foyer, l’école, certains joueurs sont parfois obligés de déménager à l’autre bout du pays pour leur travail.
Pour LeBron James, interrogé sur la difficulté des transferts, les joueurs plus expérimentés sont sans doute les plus impactés :
C’est un business. Mais si vous êtes échangés, cela ne veut pas dire que votre salaire s’arrête. Vous serez toujours en NBA, et il faudra continuer à s’améliorer. Si vous êtes échangés, cela fait partie du business. Ca arrive, ça craint, c’est certain. Mon bon ami Kyle Korver a été échangé et il est en NBA depuis 16 ans. Vous pensez que c’est plus dur pour un jeune joueur ? Je pense que c’est plus dur pour un joueur plus âgé. Ils ont des enfants, une famille, ils sont parfois dans une ville depuis des années. Et là vous êtes échangés ? Je pense que c’est encore plus dur.
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Le King n’a certainement pas tort de ce côté-là. Il n’est jamais facile pour un joueur de changer de vie du jour et lendemain, mais surtout encore moins lorsque sa famille est également impactée par ce changement soudain.
Au travers de ses paroles, on pense surtout au cas de Kentavious Caldwell-Pope. L’arrière est sur le départ des Lakers, mais il possède toutefois un avantage : une no-trade clause. Le joueur peut alors décider de rester aux Lakers, ou alors accepter un trade. Il reste cependant libre de refuser n’importe quel deal, ainsi Pope ne peut pas exactement choisir sa destination, mais il peut contrôler un peu mieux sa situation.
Mécontent de l’état actuel des choses à Los Angeles, Caldwell-Pope devrait connaître les joies d’un nouveau déménagement dans les semaines à venir.
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