NBA – D’où viennent les surnoms des franchises : conférence Ouest

Deux légendes de la NBA, le Celtic Larry Bird et le Laker Magic Johnson.

Les surnoms ont pris une telle place dans l’identité des équipes NBA qu’on ne les imagine plus sans. En effet, que serait Houston sans les Rockets ? Ou bien Chicago sans les Bulls ?

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On revient ensemble sur l’histoire qui a amené chaque franchise à être surnommée comme elle l’est aujourd’hui. Commençons par les quinze équipes de la conférence Ouest. Après cet article, vous pouvez découvrir (si ce n’est pas déjà fait) notre premier volume sur les surnoms des franchises de la conférence Est.

Houston Rockets

A l’origine, la franchise était située à San Diego en Californie. Après un concours « name-the-team« , le surnom Rockets (fusées) est ressorti vainqueur. Il correspondait bien au thème de la ville, soit « Une ville en mouvement ». De plus, des pièces nécessaires à la construction des fusées sont fabriquées dans des usines de San Diego, le surnom était tout trouvé. En 1971, la franchise est délocalisée à Houston, où se trouve la base aéro-spatiale de la NASA. Il allait donc de soi de conserver ce nom des Houston Rockets.

Golden State Warriors

Lors de la saison 1946-47, les Warriors de Philadelphie remportent le premier titre NBA de l’Histoire. Ils tiennent alors ce surnom en hommage à la franchise du même nom qui connaissait beaucoup de succès dans les années 1920. Puis, les Warriors déménagent à San Francisco à l’aube de la campagne 1961-62. Ils s’établissent dans la baie d’Oakland en 1971 et décident de changer de nom. L’Etat doré de Californie est honoré par le nom des Golden State Warriors.

Phoenix Suns

En 1968, la ville de Phoenix obtient le droit d’expansion et créé sa propre franchise NBA. Un concours « name-the-team » est organisé par Jerry Colangelo, propriétaire de l’époque à 28 ans seulement.  Tout un tas de surnoms est proposé, tels que les Rattlers (serpents à sonnette), les Scorpions… mais aussi les Poobahs, les Dudes ou les Cactus Giants. Finalement, le surnom plébiscité est celui des Suns, en référence à l’une des villes les plus ensoleillées des Etats-Unis. 

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Dallas Mavericks

La franchise naît à Dallas en 1980 et il faut lui trouver un surnom. Comme beaucoup d’autres équipes, Dallas opte pour le concours « name-the-team » cette fois-ci sous l’égide d’une station de radio locale. La radio propose les gagnants du concours à Donald Carter, propriétaire de la franchise. Il choisit les Mavericks au détriment des Wranglers (cow-boys) ou de l’Express. A noter que les 41 fans à avoir suggéré le surnom gagnant ont remporté deux tickets chacun pour le premier match de la saison.

Memphis Grizzlies

En 1994, la ville canadienne de Vancouver obtient le droit de créer sa franchise. Le surnom de Mounties est proposé, mais le public et la police locale s’y opposent. Les dirigeants de Vancouver s’attellent au choix d’une autre appellation et se tournent vers les Grizzlies plutôt que vers les Ravens. Lors de la délocalisation à Memphis en 2001, le surnom est conservé. L’entreprise FedEx avait pourtant proposé 100 millions de $ à Memphis pour renommer l’équipe Express, mais la NBA s’interpose.

Utah Jazz

Non, l’Utah n’est pas un Etat américain connu pour sa culture Jazz. Seulement, la franchise de New Orleans, véritable capitale du Jazz, créée en 1974 migre vers Salt Lake City, dans l’Etat d’Utah dès 1979. Les dirigeants ont simplement choisi de garder ce surnom, élu par le peuple lors d’un concours « name-the-team ». 

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Los Angeles Lakers

Les investisseurs qui détenaient la franchise des Detroit Gems décident de s’exiler à Minneapolis en 1947. Le Minnesota, également connu comme l’Etat aux 10.000 Lacs, est la source d’inspiration du surnom « Laker ». Ainsi, lorsqu’ils déménagent à Los Angeles en 1960, les Lakers gardent leur surnom légendaire.

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Los Angeles Clippers

La farouche équipe des Buffalo Braves décide de s’installer à San Diego en 1978. La franchise est alors renommée est devient les San Diego Clippers pour rappeler un type de bateau populaire au 19e siècle. Le fortuné Donald Sterling rachète la franchise en 1981, puis rapatrie les Clippers à Los Angeles trois ans plus tard.

Minnesota Timberwolves

Au cours de l’année 1986, les propriétaires de Minnesota lancent un concours « name-the-team ». Les habitants cherchent un surnom qui représente bien leur Etat. Etant située dans la seule région des Etats-Unis où des meutes de loups des bois errent librement, la franchise écope du surnom « Timberwolves ». Le premier votant a avoir proposé ce surnom a d’ailleurs remporté un voyage pour assister au All-Star Game de la saison 86.

New Orleans Pelicans

Pourquoi New Orleans a hérité de ce surnom ? Parce que l’oiseau symbole de l’Etat de Louisiane n’est autre que le pélican brun. Pour cette raison, les joueurs de NOLA sont les Pelicans depuis 2012. Tom Benson décide de changer le nom des Hornets (qui appartient aujourd’hui à Charlotte), et hésite entre le « Krewe », une bande d’artistes déguisés pour le carnaval traditionnel, et « Pelicans ».

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Sacramento Kings

Dès 1945, la franchise a toujours tourné autour de la royauté . A l’époque les Rochester Royals sont fondés pour intégrer la NBL puis le surnom est conservé lors du déménagement à Cincinnati en 1957. Le surnom actuel des Kings est plébiscité par les votants d’un « name-the-team » contest en 1972. La franchise vient de s’établir à Kansas City, mais décide de s’installer en Californie au début de la saison 1985. AInsi, la franchise devient les Kings de Sacramento.

Oklahoma City Thunder

Quand la franchise quitte la regrettée ville de Seattle en 2008, les fans d’Oklahoma City ont le choix entre 64 surnoms différents. C’est finalement la foudre qui plait le plus, et OKC est rebaptisé le Thunder. A l’origine, la franchise à Seattle était nommée les SuperSonics pour faire écho à un projet de transport supersonique imaginé par Boeing. La société détenait une grande usine dans la région de Seattle.

San Antonio Spurs

Lorsque les investisseurs reprennent les Dallas Chaparrals pour s’installer à San Antonio en 1973, ils lancent un contest auquel nous sommes désormais habitués. Les votants optent en premier lieu pour les « Aztecs », mais il y a déjà trop d’équipes environnantes qui sont nommées de la sorte. Alors, les juges du concours, soient les investisseurs et la presse locale, décident d’appeler la franchise les Spurs de San Antonio, ou les éperons de San Antonio.

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Portland Trail Blazers

La franchise est créée à Portland dans l’Oregon en 1970, après une démarche d’expansion réussie. Au cours d’un contest, le surnom de Pionniers est mis en avant mais l’université Lewis & Clark l’utilise déjà. Alors les dirigeants se tournent vers les Trail Blazers, c’est-à-dire ceux qui ouvrent la voie aux autres, les pionniers d’une population. Les journaux locaux se demandaient d’ailleurs comment le surnom allait pouvoir tenir sur les logos et les affiches. C’est pourquoi on utilise plus communément le seul « Blazers » pour qualifier les joueurs de Portland ?

Denver Nuggets

Grande région minière, le Colorado héberge la franchise des Rockets de Denver qui évolue en ABA jusqu’en 1974. C’est alors que Denver rejoint la NBA et décide de changer de surnom pour fêter cela. Un concours est organisé et les votants se tournent vers les Nuggets, ou les pépites (d’or) très recherchées par les mineurs emblématiques de la Ruée vers l’Or des années 1850-60.

Pour continuer : Les surnoms des franchises de la conférence Est

Voilà pour les surnoms des franchises de la conférence Est. En espérant que ce point historique ait étoffé votre culture basket !

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