Ca deviendrait presque une habitude. Un quatrième quart-temps qui patine pour les Hornets, l’équipe adverse qui revient, et le besoin d’un sauveur. Encore une fois, il s’appelait Tony Parker. Et il s’est assuré que la série de 7 victoires des Nuggets prendrait bien fin.
Dans le Texas, Gregg Popovich doit se mordre les doigts à chaque fois qu’il pense à Tony Parker. Alors que les Spurs galèrent à la mène, ils ont laissé filer le Français cet été après une année où son importance avait été grandement diminuée. Pire, le front office texan ne proposait qu’un rôle de troisième meneur à TP. Presque une insulte.
Parti à Charlotte, Parker s’est déjà manifesté de nombreuses fois dans le money-time cette saison. Il a confirmé cette tendance face aux Nuggets cette nuit, alors que les Hornets filaient tout droit vers un choke de fin de match dont ils ont le secret. Dans les 6 ultimes minutes de la partie, les frelons n’ont inscrit que deux paniers. Leur auteur ? TP. On retiendra surtout son ultime shoot de la soirée, alors que les Nuggets, pourtant 13 points derrière quelques petites minutes auparavant, auraient eu une balle d’égalisation en cas d’échec.
Tony Parker clutch! pic.twitter.com/ClAleOcm0r
— Def Pen Hoops (@DefPenHoops) 8 décembre 2018
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Au final, TP termine la rencontre avec 19 points, 4 rebonds et 3 passes en 22 minutes sur le parquet. Une bien belle performance sous les yeux de Michael Jordan, présent dans la salle hier soir et qui doit se frotter les mains à la vue du rendement de sa recrue estivale.
Comme dans un rêve, Tony Parker poursuit son début de saison de très bonne facture. Un seul mot d’ordre : pourvu que ça dure.
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