Si les Sixers vont très bien depuis l’arrivée de Jimmy Butler, Joel Embiid est plutôt discret au cours des derniers matchs. Le pivot admet être déçu par son rôle depuis que l’ailier a rejoint l’équipe.
Philadelphie a une nouvelle fois enchaîné une victoire cette nuit face aux Pistons (117-111), et avec un Jimmy Butler avec 36 unités, sa franchise peut lui dire merci. Joel Embiid était absent pour ce match. Le pivot serait très fatigué récemment et les 76ers ont décidé de lui accorder un peu de repos. Le mal pourrait être plus profond cependant.
En effet, Embiid a avoué aux journalistes être déçu par son rôle en attaque. Avec l’arrivée d’un joueur du calibre de Jimmy Butler, les responsabilités en défense restent les mêmes, mais il faut partager un peu plus le gâteau de l’autre côté du parquet. Et cela frustre le pivot :
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Je n’ai pas vraiment été moi-même ces derniers temps. Je pense que c’est dû à la façon dont je suis utilisé. Je suis souvent utilisé pour faire de l’espace sur le parquet désormais, un « stretch 5 », mais je ne tire qu’à 29% à 3 points.
Mais au cours des derniers matchs, dans la façon dont on joue, le coach me faisait toujours démarrer dans le périmètre… et ça me frustre.
Malgré le fait qu’il joue 4 minutes de plus en moyenne que l’an passé et son repos de la nuit, Embiid refuse de mettre ça sur le dos de la fatigue :
Mon corps se sent bien, je ne joue pas bien c’est tout.
Depuis l’arrivée de Butler, les chiffres offensifs du pivot sont en baisse. Il est passé de 28 points de moyenne à 24, son pourcentage est descendu de 48% à 43%. Sur les trois derniers matchs, il n’a mis que 14 de ses 42 tirs. Embiid est plus souvent amené à s’écarter du cercle alors qu’il préférerait se rapprocher, mais Jimmy Butler aime également très souvent attaquer dans la raquette.
On doit bien écarter le jeu sur le parquet, créer de l’espace.
Au vu des chiffres récents concernant Joel Embiid, il est clair que son utilisation peut poser problème. Brett Brown va devoir tenter de trouver la solution, et en satisfaisant tout le monde.
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