Personne n’est imperméable aux critiques les plus violentes, pas même LeBron James. 8 ans après, le King est encore marqué par l’été 2010, et le torrent de haine que sa décision avait déclenché à cette période.
Si LeBron James a entériné son statut de héros local à Cleveland lors de son retour il y a quelques jours, tout n’a pas toujours été rose entre la région natale du King et lui-même. En 2010, tout particulièrement, c’est tout l’Ohio qui a été pris d’un élan de haine contre James après son départ de Cleveland pour Miami, perçu comme une trahison.
A l’époque, le Chosen One croit bon de mettre en scène son annonce dans une émission télévisée, « The Decision ». Un désastre pour son image, dont il ne se rendra compte que plus tard. Avec du recul, il s’est souvenu dans « More Than An Athlete », diffusé sur ESPN+, de cette difficile période et des opinions négatives qu’il a généré.
« J’avais 25 ans, je voulais que tout le monde m’aime. C’est pour ça que les émotions étaient là quand je voyais toutes ces histoires où j’étais traité d’égoïste, alors que c’est la dernière chose que je suis. Et je lisais beaucoup toutes ces merdes aussi. Vous savez, j’étais jeune, j’avais 25 ans, et je pensais que toutes ces choses importaient. Je regardais aussi les émissions télé… Ce que tu lis, ce que tu entends, ça t’atteins si tu laisses ça t’atteindre. Dès le premier soir où j’ai atterri à Miami, j’étais genre : « Putain de merde, qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
Lors de la saison 2010-11, le Heat a généré beaucoup d’hostilité. Le point culminant a été atteint lors du retour de LeBron James à Cleveland, lors duquel le King fut copieusement insulté et parfois même pris à parti au delà de l’acceptable.
Les années passant, le King a reconnu à plusieurs reprises qu’il n’avait pas forcément bien géré son départ de Cleveland, ce qu’on peut finalement pardonner à un jeune homme de 25 ans.
Tout est désormais arrangé pour LeBron, bien plus mûr et moins impacté par les controverses médiatiques. Mais l’été 2010 restera une blessure à vif sur l’épaisse carcasse du King.
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