Après deux matchs sur la touche pour une petite blessure aux côtes, Tony Parker était de retour aux affaires. Et il fallait bien ça pour que les Hornets viennent à bout des Bucks (110-107).
Avant-hier face à Atlanta, Tony Parker n’avait pu que regarder la défaite de ses coéquipiers face à la pire équipe de la ligue. Alors au moment d’affronter les Bucks pour relancer la machine, les Hornets ont été tout heureux de pouvoir compter sur TP, surtout vu le scénario du match. Toujours gêné, le Français a quand même enfilé le bleu de chauffe pour ses coéquipiers. C’est le coach James Borrego qui a révélé, après le match, que son vétéran n’était pas à 100%, et qu’il a dû lutter pour aider l’équipe.
Malgré tout, l’ancien joueur des Spurs a réussi une ligne de stats très propre : 15 points et 6 passes décisives en 21mn. Il a surtout sorti les Hornets d’une grosse difficulté en 4ème quart-temps, dans un match que les frelons auraient typiquement perdu l’an passé. Alors que les Bucks poussaient fort pour réduire l’écart, Charlotte a traversé une période cataclysmique en attaque, ne marquant que 2 points en 7 minutes. C’est TP qui a finalement ramené de l’ordre dans la maison à 4 minutes du terme, en marquant sur deux possessions consécutives. Ses 2 lancers francs ratés dans l’ultime minute ont été sans conséquence : les Hornets l’ont emporté, et Parker a été élu homme du match.
Tonight’s @Sprite Player of the Game is @tonyparker!#Hornets30 pic.twitter.com/liK7jylKkI
— Charlotte Hornets (@hornets) 27 novembre 2018
Charlotte avait bien besoin de son « vintage TP » dans un soir où Kemba Walker n’était pour une fois pas en grande forme (3 tirs réussis seulement). Jeremy Lamb a planté 21 points, pendant que Nicolas Batum a réussi un de ses matchs les plus aboutis de la saison, en défense notamment. Le presque triple-double de Giannis Antetokounmpo (20-13-9), fraichement nommé joueur de la semaine, n’aura pas suffi. Après le match, TP pouvait être soulagé :
« C’est une très belle victoire, avec un gros esprit d’équipe. Ce groupe est très résilient. C’est le mot qui me vient à l’esprit. On ne lâche jamais rien, on continue à se battre »
Avec un Parker qui a montré l’exemple en se battant malgré les pépins physiques, les Hornets se sont donnés de l’air dans un match qu’ils devaient impérativement gagner. Et comme souvent quand la victoire est impérative, TP a répondu présent.
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