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Depuis son arrivée à Los Angeles cet été, LeBron James a clairement changé le visage des Lakers. Privés de playoffs depuis la saison 2013-2014, les Angelinos sont bien partis pour mettre un terme à ces cinq longues années de disette. Pour Brandon Ingram, les Lakers peuvent franchir un cap cette année, à condition de trouver le bon équilibre avec LeBron James.
Sauf nouveau séisme sur la planète NBA, LeBron James sera bien un Laker durant ces quatre prochaines années. Si l’arrivée de King James a évidemment changé les objectifs et la nouvelle hype autour des Lakers aujourd’hui, le front office, le coach et le staff ont voulu y aller avec prudence afin de ne pas tout mettre sur les épaules de LeBron. Pour preuve, la franchise a fait le pari d’entourer sa superstar d’un noyau de jeunes Lakers prometteurs et cela semble (plutôt) fonctionner pour le moment. Les Lakers sont 7ème de la conférence Ouest avec un bilan positif de 11 victoires et 8 défaites. Durant la campagne précédente, après 19 matchs, l’équipe dressait un bilan inversé de 8 victoires pour 11 défaites, et est même montée jusqu’à 15 défaites en 23 matchs.
On semble être alors sereins dans la cité des anges, à l’image de Brandon Ingram, qui en est à sa troisième saison en NBA. Lui qui fait partie des joueurs les plus susceptibles de bénéficier du savoir-faire de James possède encore une grosse marge de progression avant de devenir, pourquoi pas, le franchise player des purple & gold à terme. Face aux médias, l’ailier est revenu sur sa nouvelle cohabitation avec le meilleur joueur du monde et sur son nouvel impact dans le jeu.
« On profite de sa présence, on lui confie aussi le ballon. On sait ce qu’il est capable de faire pour l’équipe, qu’il s’agisse de prendre des shoots ou de passer la balle. Je pense qu’on doit être mieux préparés, bouger sans le ballon et se placer sur des spots ouverts pour pouvoir jouer dans les meilleures zones de jeu. »
Grâce à LeBron James, le coach Luke Walton a cette année misé sur des attaques rapides qui se reposent sur le mouvement du ballon. Un ballon qui semble beaucoup trop circuler au goût de James, notamment dans les moments cruciaux :
On cherche à jouer constamment avec lui, mais comme je l’ai dit, je pense que nos jeunes gars doivent être meilleurs dans ce genre de situation. Et nous avons été bons. Je pense que Lonzo a été bon, Kuzma l’a été aussi. Je pense qu’on peut le faire de plus en plus souvent à mesure qu’on se trouve dans ces situations.
Je pense qu’on a tendance à trop chercher LeBron la première mi-temps, le troisième quart-temps, peu importe. On doit juste être meilleurs dans les mouvements sans ballon à tout moment dans les matchs. Je trouve qu’on stagne parfois.
En effet, si LeBron James est le Laker possédant le plus de minutes de jeu (35.1 minutes) par match, les autres doivent également se mettre au diapason lorsque James est sur le banc. Et c’est ce que fait Brandon Ingram. En regardant de plus près les statistiques de l’ailier, quand il est associé à James sur le parquet, Ingram ne tire qu’à 42% dans la raquette, et à 22% derrière l’arc. À contrario sans James, les chiffres d’Ingram passent à 53% au shoot et à 75% à longue distance.
« Je m’affirme toujours. Chaque match est différent. J’engrange de l’expérience tous les jours, essayant juste de voir ce que je peux apprendre de chaque match, d’où je peux attaquer à chaque spot, et j’y vais tout simplement. Si je suis chaud, j’entre et je prends le shoot. Je peux toujours apporter à mes coéquipiers. »
Des propos d’un leader en devenir ? Ça en a tout l’air.
À 21 ans, Brandon Ingram fait partie des joueurs qui pourraient faire le futur de la NBA. Évoluer chaque soir au côté de LeBron James est une opportunité qu’il veut saisir, et il le fait bien. Reste à voir jusqu’où ira ces Lakers nouvelle génération cette saison. Si le titre semble clairement hors de portée, préparer l’avenir est encore plus important.
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