Le trash-talking est un art en NBA, l’art de déstabiliser par la parole. Trouver comment entrer dans le cerveau de son adversaire, cerner ses points sensibles puis appuyer bien fortement dessus pour le faire sortir du match. Et dans cet art vicieux, certains joueurs NBA excellent, ou ont excellé. Focus sur ces gars qui n’ont jamais été effrayés par les mots.
–
Gary Payton
Gary Payton, un Hall-of-Famer sans pitié pour ses adversaires. On vous propose de replonger dans le passé, à la découverte du degré de sauvagerie parfois atteint par le patron all-time du trash-talking.
Petit exemple :
« T’es plus rien, t’es fini Scottie. Il est où Mike ? Il est où ? Tu sais quoi, t’es même pas dans les 50 plus grands »
Découvrir les meilleures histoires de trash-talking de Gary Payton
–
Kobe Bryant
Froid comme une lame, Kobe Bryant n’a jamais hésité à trash-talker qui que ce soit. Ses propres coéquipiers, ses adversaires… et même l’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama. Inutile d’essayer de rentrer dans sa tête ou de le déstabiliser : vous allez perdre.
Petit exemple :
« Un jour, peut-être, ils pourront s’asseoir à ma table »
Découvrir les 5 meilleures histoires de trash-talking de Kobe Bryant
–
Kevin Garnett
Kevin Garnett n’est pas un trash-talkeur comme les autres. Là ou 99% des joueurs ont des limites, le Big Ticket n’en a pas. On aime ou non, on est choqué ou non, mais ce qui est sûr, c’est que KG a marqué la discipline de son empreinte.
Petit exemple :
« Happy Mother’s Day, motherf*cker »
Découvrir les 7 meilleures histoires de trash-talking de Kevin Garnett
–
Larry Bird
Ils sont peu dans l’histoire de la ligue à avoir autant d’histoires de trash-talking qui circulent à leur propos. Maitre en la matière, Larry Bird semblait capable de ridiculiser ses adversaires sur commande. Ceux-ci s’en souviennent tellement que Bird n’a même pas besoin de raconter ces histoires : ses victimes le font à sa place
Petit exemple :
« Je ne veux pas d’un blanc sur moi »
Découvrir les 10 meilleures histoires de trash-talking de Larry Bird
–
Michael Jordan
Dans la discipline du trashtalking, Michael Jordan est un autre artiste : il pouvait s’en prendre aussi bien à ses adversaires qu’à ses équipiers, annoncer à haute-voix le nombre de points qu’il allait scorer ou même expliquer à son matchup ce qu’il allait faire comme move pour le ridiculiser. Un génie dans la matière, appuyé par une carrière exceptionnelle.
Petit exemple :
« Prends le tir putain de nabot »
Découvrir les 10 meilleures histoires de trash-talking de Michael Jordan
Bonus :
Quand LeBron James faisait gagner les Cavs avec un énorme trash-talking (2006)
Quand Tony Parker trash-talkait salement Russell Westbrook (2012)
Quand Rudy Gobert trash-talkait Giannis Antetokounmpo avec une insulte en Grec (2019)
Que de gentillesses au fil des années. Ça fait chaud au coeur, non ?