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C’est une des bonnes nouvelles de la saison : Derrick Rose est revenu à un niveau auquel on ne l’attendait plus. Le meneur des Wolves réussit un début de campagne bien au delà des espérances, pour le plus grand plaisir de tous.
Beaucoup le croyaient fini. Lui-même ne savait pas, il y a un an à peine, s’il souhaitait continuer le basket. Mais battant comme il est, Derrick Rose n’a rien lâché, et le voilà revenu à un excellent niveau. Vous voulez des preuves ? Depuis le début de la saison, le MVP 2011 tourne à 18.6 points de moyenne par match. C’est plus du double de sa moyenne de la saison dernière (passée entre Cleveland et Minnesota), et surtout plus que sa saison rookie, lors de laquelle il affichait 16.8 points et avait terminé rookie de l’année.
Pour retrouver la trace d’une moyenne de points plus élevée que ces 18.6 points actuels, il faut remonter loin en arrière, à la saison 2011-2012, la dernière avant son opération. En 39 matchs, il mettait 21.8 pions par match. 7 ans après, avec d’innombrables galères désormais derrière lui, D-Rose is back.
Il sera évidemment intéressant de voir si le meneur des Wolves peut tenir la cadence sur l’ensemble de la saison, mais les premiers signes sont encourageants. Outre son fameux match à 50 points contre Utah, Rose reste sur deux sorties de grande qualité. Il a ainsi inscrit 31 points contre les Lakers à 11/17 au tir (7/9 à 3 points, à un tir extérieur du record de franchise), et 21 points contre les Clippers lors de sa sortie précédente, le tout en respectivement 37 et 35 minutes.
Des chiffres qui font forcément plaisir à voir mais qui inquiètent aussi quand on connait le passif du joueur. Reste à voir si Tom Thibodeau va gérer son temps de jeu où continuer à beaucoup l’utiliser pendant qu’il a la main chaude.
En l’état, Derrick Rose est en tout cas dans une forme qu’il n’avait plus connue depuis 7 longues années, et on imagine que son soulagement est à la hauteur de notre plaisir à la voir comme ça. Une seule chose à dire : pourvu que ça dure.
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