La renaissance de Tony Parker n’en finit plus ! Quelques jours après un match d’une grande propreté à 18 points et 8 passes, TP a tout simplement pris feu contre le Heat. Les records ont volé, les compliments ont fusé. On vous dit tout.
On souhaitait que Tony Parker s’adapte vite à sa nouvelle équipe, mais comme bien souvent, le Français est allé largement au-delà des espérances. Cette nuit, il a dynamité le Heat avec 24 points, 11 passes et un +/- de +19 en 25 minutes passées sur le parquet. Tir extérieur, pénétration, leadership, tout y était dans cette performance qui nous a rappelé les superbes années de TP, quand Miami lui faisait l’honneur de lui coller LeBron James dans le short en finale 2013 en forme de compliment ultime.
De retour face à ce Heat qu’il affectionne décidément tout particulièrement, Parker a donc livré une prestation d’une incroyable justesse, magnifiée par le peu de temps passé sur le parquet (25 minutes seulement) et par son âge. L’ancien des Spurs est d’ailleurs devenu le premier remplaçant de minimum 36 ans à réussir à un match à 20-10 ou + depuis un certain… Magic Johnson en 1996. Et comme la soirée était vraiment belle, TP a tapé la barre des 19.000 points en carrière, se rapprochant un peu plus du Top 50 all-time des meilleurs marqueurs de l’histoire.
Une performance que beaucoup ne pensaient plus voir de la part de Tony Parker, surtout après des dernières années plus contrastées aux Spurs où Gregg Popovich en avait – peut-être un peu trop vite – fait un simple joueur de rotation. A Charlotte, le meilleur basketteur français de l’histoire s’éclate, et impose une discipline de fer à son équipe. Michael Kidd-Gilchrist en a ainsi fait les frais quand, même à +16, il a subi les foudres de TP pour une erreur dans un système. Après le double-double de Parker, son premier depuis plus de 960 jours (!), James Borrego ne pouvait que louer l’apport de sa précieuse recrue :
« Il rend tout le monde meilleur. Il apporte tellement à Kemba, à Nico Batum… Il rentre sur le terrain et il y a une sérénité, un rythme. C’est pour ça qu’on l’a fait venir cet été »
C’est cette exigence du haut niveau et cette rage de vaincre qui peuvent faire des Hornets une équipe qui retrouve les playoffs cette saison. Parker l’avait annoncé en arrivant, et il semble déterminé à tenir parole. Leader par l’exemple, leader par les mots, leader sur le terrain. Le tout après 17 ans en NBA et tant de kilomètres au compteur. Chapeau bas, l’artiste.
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