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Il ne s’est pas fait surnommer le « Chosen One » alors qu’il n’était encore qu’adolescent pour rien. LeBron James a toujours été spécial à la fois sur le terrain et dans sa mentalité, même quand il avait 15 ans. Cette anecdote d’Howard Garfinkel le prouve.
Le nom d’Howard Garfinkel ne vous dit peut-être rien. Il est pourtant l’un des scouts les plus réputés de l’histoire du basket américain, et surtout le fondateur du Five-Star Basketball Camp, qu’il a dirigé d’une main de maître entre 1966 et 2008.
Plus de 600 joueurs NBA en sont issus, et pas moins de 10.000 joueurs NCAA. Michael Jordan, Patrick Ewing, Vince Carter, Isiah Thomas, la liste est longue. Même un certain LeBron James y est passé, quand il avait 15 ans. Garfinkel s’en souvient encore.
Le talent du joueur l’a évidemment frappé (le King était bien au-dessus de tous les autres joueurs de son âge), mais c’est surtout le sens de la loyauté qui habitait le jeune garçon qui a marqué Garfinkel.
At 15 years old, LeBron did something that stunned the founder of an iconic basketball camp.
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) 30 octobre 2018
(📍@MetroByTMobile) pic.twitter.com/R8neWCWmXW
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LeBron est arrivé au camp dans la peau d’une étoile montante. J’ai laissé passer un jour et demi, et je suis allé le voir. Je lui ai dit : « LeBron, écoute, tu es un peu trop bon pour cette catégorie. On a jamais fait ça avant, mais vu comme tu domines, on va te surclasser ».
Et il m’a dit : « Monsieur Garfinkel, ne faites pas ça, s’il vous plait. Je ne veux pas laisser tomber mes coéquipiers. J’adore mon coach, j’adore les joueurs, ne me changez pas d’équipe s’il vous plait ».
999 joueurs de 15 ans sur 1000 auraient sauté de joie. Pas lui. J’étais stupéfait.
La loyauté de LeBron James, déjà louée par plusieurs de ses coéquipiers au fil des années, semble donc ne pas dater d’hier. Une habitude qui n’a pas quitté le King : on sait qu’il voit encore ses amis d’enfance et garde d’étroites relations avec certains de ses anciens coéquipiers.
Les mauvaises langues diront que LeBron n’a pas fait montre d’une rare loyauté en quittant les Cavs en 2010, tandis que d’autres diront que c’est justement parce qu’il est loyal qu’il est revenu porter Cleveland au titre en 2016. Quoiqu’il en soit, l’anecdote a profondément marqué le regretté Howard Garfinkel, décédé en 2016 d’un cancer.
