Nouvelle saison NBA, nouveaux matchs d’ouverture pour les franchises et nouvelle étape pour Vince Carter. Hier soir face aux Knicks, Vinsanity est devenu le deuxième joueur le plus âgé à faire partie du cinq pour un match d’ouverture.
Vince Carter a écrit une nouvelle page de son histoire hier soir au Madison Square Garden : en débutant sa 21ème saison par une place dans le 5 des Hawks, le vétéran de 41 ans est devenu le deuxième joueur le plus âgé à starter lors d’une opening night NBA. Ca méritait bien un shoot du logo.
Vince Carter continues to beat Father Time (via @NBA) pic.twitter.com/B6IwgmcgXT
— SLAM (@SLAMonline) 18 octobre 2018
D’après Justin Kubatko, journaliste pour StatMuse, seul Robert Parish a fait mieux que Carter à ce jour. Si Vince cumulait hier soir au moment du match 41 ans et 264 jours, Parish affichait quant à lui 42 ans et 65 jours pour sa dernière opening night. Un exemple de longévité pour le « Chief ».
Le octuple All-Star NBA en est désormais à deux décennies passées dans la ligue, mais ne semble toujours pas montrer la moindre ride. Il a égalé dans la foulée le record du plus grand nombre de saisons jouées (21) aux côtés de Robert Parish, Kevin Willis et Kevin Garnett dans l’élite. L’icône des Mavericks Dirk Nowitzki pointe lui aussi le bout du nez dans la liste, avec 20 exercices au compteur.
Vinsanity évolue actuellement dans sa huitième franchise depuis sa sélection en cinquième position de la Draft 1998 par les Raptors. Au bilan, Carter a donc connu les Raptors (1998-2004), les Nets (2004-2009), le Magic (2009-2010), les Suns (2010-2011), les Mavericks (2011-2014), les Grizzlies (2014-2017), les Kings (2017-2018) et enfin les Hawks (depuis 2018) pour une moyenne de 17.7 points, 4.5 rebonds, 3.3 passes décisives et 1.0 interception en carrière.
La saison dernière, il débutait à 58 reprises avec les Kings pour une moyenne de 5.4 points, 2.6 rebonds et 1.2 passes par match.
Bien qu’il n’ait jamais remporté aucun titre durant ces nombreuses années, Vince Carter a déjà marqué à jamais l’histoire de la NBA par ses multiples coups d’éclat. Profitons encore de Vinsanity.
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