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On s’ennuie rarement avec Blake Griffin. L’intérieur des Pistons l’a prouvé une fois de plus en sortant une drôle de chanson humoristique dans laquelle il envoie notamment des piques aux Clippers et aux Warriors.
Beaucoup d’entre vous ne le savent probablement pas, mais loin des parquets, Blake Griffin a toujours eu des rêves de stand-up et de one-man-show. Voilà dix ans qu’il fait des apparitions sporadiques dans des petits cabarets ou dans des émissions dès qu’il a un peu de temps libre.
Récemment, il a même lancé « Comedy by Blake », le format qui nous offre la pépite du jour : une chanson parodique nommée « Let’s change that », dans laquelle Griffin parle des problèmes du monde… et envoie des piques à certaines franchises NBA, le tout sur une instru aussi kitsch qu’entrainante. Le morceau, tant dans son clip que dans le texte, est évidemment inspiré de « We Are The World », tube planétaire écrit et partiellement interprété par Michael Jackson.
Parmi les highlights de ce grand moment de culture, on retient le tacle du joueur envers les Clippers, qui l’ont échangé la saison dernière alors qu’il venait de signer une extension sur plusieurs années. Tout en subtilité :
« Life can be truly difficult sometimes
Naturel disasters, poverty and crime.
And then you find out one day
That the team you signed with just gave you away »
Traduction, pour les non-anglophones : « La vie peut être vraiment difficile parfois. Les catastrophes naturelles, la pauvreté et le crime. Et puis un jour tu te rends compte que l’équipe pour laquelle t’as signé s’est débarrassée de toi »
Le message est passé. Mais Blake ne s’est pas arrêté là dans les pitreries, puisque juste après une apparition inattendue de Andre Drummond qui est venu poser son couplet, Griffin s’en est également pris aux Warriors.
« Fight inequality when it goes too far
Like when the Warriors add another All-Star »
« Bats-toi contre l’inégalité quand ça va trop loin, comme quand les Warriors ajoutent un autre All-Star ». On peut lui donner le titre de MVP tout de suite ou on attend un peu ?
Quoiqu’il en soit, on imagine que vous trépignez d’impatience à l’idée d’écouter ce chef-d’œuvre, alors le voilà. Régalez-vous.
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