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Lundi, Levallois recevait le BCM Gravelines-Dunkerque pour disputer un match comptant pour la quatrième journée. Cette rencontre s’est terminée sur le score de 86 à 83.
Frédéric Fauthoux, entraîneur de Levallois, a expliqué la différence entre les deux équipes sur le site de L’équipe :
La différence s’est faite défensivement, où l’on a été un peu mieux en seconde mi-temps. On s’est adaptés sur leur pick and roll qui nous avait fait très mal en première mi-temps. Ce qui est bien, c’est l’intensité qu’on arrive à mettre, à tous les postes, pendant 40 minutes cette saison. On sait que dans les fins de match, c’est avec les stops défensifs qu’on fait la différence. Ce soir, on avait ciblé Karvel Anderson en défense. On aurait pu faire mieux sur les autres, mais on ne peut pas arrêter tout le monde. On a fait face à une équipe en confiance, qui marque beaucoup de points cette saison. On se satisfait de la victoire. C’était important d’enchaîner un deuxième succès. On aurait peut-être pu plier le match plus tôt, mais on rate des tirs ouverts, on fait une gamelle… Si on arrive à remporter des rencontres qu’on n’arrive pas à tuer, c’est plutôt bon signe. La route est longue. Ce n’est que quatre matches pour l’instant (3 victoires – 1 défaite pour Levallois).
Sur ce même site, Julien Mahé, coach du BCM Gravelines-Dunkerque, nourrit des regrets :
Il y a des regrets ce soir, bien sûr, et surtout beaucoup de frustration. Levallois a été excellent par séquences dans le dernier quart-temps. Mais au final, cela se joue sur des détails du début à la fin. En première mi-temps, défensivement, on n’a vraiment pas été performants. C’est très mental. Car certains savaient dès le début que compte tenu des absences, ils devraient jouer beaucoup. D’autres, comme Alain Koffi, a dû lutter avec des fautes très rapides. Je ne pensais pas qu’il serait autant sanctionné. Ce soir, ça fait une grosse différence car on jouait contre l’une des meilleures équipes à l’intérieur du Championnat et alors que de leur côté Julian Wright pouvait s’exprimer (19 points, 8 sur 11 au tir, 8 rebonds, 4 interceptions), nous devions composer avec notre secteur intérieur, qui n’a pas pu jouer comme on aurait voulu. J’ai aimé le fait que malgré les absences (Edgar Sosa), la soirée sans de Karvel Anderson (2 sur 9 au tir), on soit présents jusqu’au dernier tir. On a le mérite de revenir et de se battre sur la fin. Dommage qu’on perde 15 balles, dont plusieurs ont vraiment été dommageables, car intervenues lors de temps forts dans notre jeu.
Pour la prochaine journée, Gravelines-Dunkerque aura à faire à un gros morceau puisque cette équipe recevra Monaco. Quant aux levaloisiens, ils se déplaceront dans les Pyrénées pour affronter l’élan béarnais.
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