En poste depuis trois ans au sommet de la WNBA et un joli bilan à son actif, Lisa Borders a décidé d’abandonner son rôle pour rejoindre et diriger l’organisation Time’s Up, ayant pour but de lutter pour les droits et la sécurité des femmes.
La nouvelle a été annoncée hier sur le site de la WNBA et a créé un véritable séisme. Lisa Borders, présidente de la ligue depuis 2016, a choisi de rejoindre l’organisation Time’s Up, et donc de renoncer à son rôle actuel. Ses positions au sujet de la parité des sexes et son implication dans ce combat étaient déjà fortement visibles dans ses prises de décision durant ces trois dernières années.
Sous son impulsion, le programme « Take a Seat, Take a Stand » a en effet vu le jour, ayant pour effet de redistribuer une partie de l’argent généré par les billetteries à des associations dédiées à cette cause. Durant son mandat, la WNBA a également connu une grande expansion en terme de visibilité et de succès, les parts d’audience sur ESPN et NBA TV augmentant de 10% la saison dernière. Borders est notamment à l’origine de réformes visant à diffuser certaines rencontres sur Twitter aux États-Unis, ou encore de l’apparition d’équipes de WNBA dans le célèbre jeu de simulation NBA2K.
Son travail s’est vu naturellement félicité par le commissionner de la NBA, Adam Silver.
« Nous sommes très reconnaissants envers la façon dont elle a dirigé la WNBA et son implication sans faille pour celle-ci. C’est une transition naturelle pour Lisa lorsque l’on sait à quel point c’est une championne pour les problèmes impliquant l’émancipation des femmes et la justice social, et heureusement pour nous, elle laisse la ligue dans une puissante dynamique positive. »
Elle occupera donc désormais les statuts de présidente et directrice de Time’s Up, mouvement crée à la suite de l’affaire Harvey Weinstein souhaitant garantir aux femmes la sécurité, l’équité et la dignité dans leur travail. Elle rejoint donc une grande liste de personnalités adhérant à cette fondation : Eva Longoria, Natalie Portman ou Taylor Swift par exemple.
C’est le bras droit d’Adam Silver, Mark Tatum, qui assurera l’intérim à la présidence de la WNBA en attendant l’élection d’un nouveau dirigeant, dont la recherche a déjà débuté.
A lire également : Les récompenses du Mondial annoncées