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Avec l’avènement du tir à trois-points en NBA, énormément de joueurs tentent d’ajouter le shoot longue distance à leurs jeux. Parmi eux, des pivots qui ne tentaient initialement pas leur chance de loin. Pourtant, selon le coach du Heat, Erik Spoelstra, il n’est pas obligatoire pour un pivot de savoir shooter.
Avec Hassan Whiteside, Bam Adebayo ou encore Udonis Haslem dans son roster, Erik Spoelstra ne dispose pas d’une abondance de pivot capable de s’écarter. En fait, seul Kelly Olynyk (37.1% à 3-points en carrière) dégaine régulièrement derrière l’arc. Alors que la NBA tend à privilégier des joueurs mobiles capables de s’écarter du panier, beaucoup de grands ont décidé d’ajouter le tir extérieur à leur panoplie offensive. Karl-Anthony Towns (38.7% de loin en carrière), Joel Embiid (32.7%), Al Horford (37%) ou encore Anthony Davis (34% l’an passé) sont désormais des exemples d’intérieurs modernes. Pourtant, selon Erik Spoelstra, un pivot n’a pas forcément besoin d’être capable de shooter à 3-points pour avoir sa place en NBA. C’est en tout cas ce que le technicien a confié à Ira Winderman.
Spoelstra désigne la notion selon laquelle les grands doivent shooter « erronée » et dit qu’il y a toujours une place en NBA pour des joueurs puissants comme ceux du Heat.
Une absence de pivot shooteur qui n’a pas empêché Miami de se classer neuvième en termes de tentatives de loin la saison passée, avec 30.6 tentatives par matchs. En revanche, la franchise floridienne se situait en deuxième partie de classement en termes de pourcentage de réussite à 3-points : 36% pile. Avec 3.7 tirs longue distance par matchs, Kelly Olynyk était le seul intérieur à dégainer de loin. Mais il ne présentait que le sixième total de son équipe. En tête, on retrouvait l’arrière Wayne Ellington, avec 7.5 tentatives par matchs.
Au vu des déclarations d’Erik Spoelstra, ce n’est pas cette saison que l’on verra Hassan Whiteside s’écarter du cercle. Pourtant, le pivot du Heat n’a jamais raté la cible derrière l’arc : il en est à 2 sur 2 en carrière.
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