Dans une finale qui opposait sans conteste les deux meilleures équipes du tournoi, l’Australie n’a rien pu faire face à la puissance de feu des Américaines. Un peu plus tôt, l’Espagne était parvenu à prendre sa revanche sur la Belgique pour grimper sur le podium.
Pour faire tomber des Américaines double championnes en titre et plus que jamais favorites de ce tournoi, l’Australie devait compter sur une performance XXL de sa star Liz Cambage, qui écrasait tout sur son passage depuis le début de la compétition. Seulement, les premières minutes de cette finale vont nous offrir un aperçu du calvaire que vont subir les Opals et leur intérieure, dont l’influence se voit réduite à néant par le gros travail défensif de Brittney Griner.
Les États-Unis inscrivent donc les dix premiers points de la rencontre, mais leur adversaire s’accroche en livrant une prestation plus collective qu’à l’habitude en l’absence de rendement offensif de Cambage. Malgré un écart certain à la mi-temps, tout reste envisageable pour les joueuses de Sandy Brondello, qui parviennent à limiter l’adresse au tir de Team USA (27-35).
C’est finalement le troisième quart-temps qui anéantit les chances des Australiennes. Breanna Stewart, Diana Taurasi et Brittney Griner trouvent la faille dans la défense adverse, et portent l’avantage de leur équipe à 23 points. Les dix dernières minutes sont dès lors anecdotiques et permettent aux deux coachs d’ouvrir leur banc et d’offrir quelques minutes aux joueuses qui n’en ont pas vraiment bénéficié jusqu’ici. Le match se termine sur un score de 56-73 en faveur des Américaines, qui remportent le Mondial pour la troisième fois consécutive, la cinquième lors des six dernières éditions. Brittney Griner (15 points, 3 rebonds, 2 contres) reçoit logiquement le titre de MVP de la rencontre, après avoir limité son adversaire du soir à 7 petits points.
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— Sandrine Gruda EM (@Sandrine_Gruda) 30 septembre 2018
À 18h, l’Espagne retrouvait une équipe belge qui les avait malmené quelques jours plus tôt, dans le cadre de la « petite finale » pour attribuer la troisième place. Après une mauvaise entame de la part des hôtes qui laissait présager un scénario similaire à leur match de groupe, ces dernières retrouvent cette fois-ci du rythme offensivement et font les stops défensifs qui leur permettent de passer devant à la mi-temps et de mener de 12 points à l’issue du troisième quart-temps (55-43). Les grosses prestations d’Emma Meesseman (24 points, 9 rebonds) et Kim Mestdagh (15 points) ne seront cette fois-ci pas suffisantes pour la Belgique, et l’Espagne de terminer son tournoi sur une bonne note devant son public (67-60).
Derrière ces quatre équipes, la France est parvenue à accrocher la 5e place en s’imposant largement face à la Chine, qui termine elle 6e (voir le résumé de la rencontre ici). Les Canadiennes héritent enfin de la 7e place après leur succès étriqué (73-72) en début d’après-midi sur le Nigéria, 8e.
Final standings from 2018 FIBA World Cup:
1 USA 🥇
2 Australia 🥈
3 Spain 🥉
4 Belgium
5 France
6 China
7 Canada
8 Nigeria
9 Japan
10 Turkey
11 Greece
12 Senegal
13 Latvia
14 Korea
15 Argentina
16 Puerto Rico#FIBAWWC— The Pick and Roll (@PickandRollAU) 30 septembre 2018
Cette semaine espagnole se termine donc, comme beaucoup l’avaient imaginé, sur un sacre des États-Unis, décidément l’équipe la plus talentueuse de la compétition et du monde. La France, quant à elle, aura une nouvelle fois échoué dans sa quête de podium, mais peut se consoler avec une jolie fin de tournoi et deux victoires consécutives pour s’attribuer la cinquième place.