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En quatre saisons à la tête des Pistons, Stan Van Gundy n’a pas réussi à faire de son équipe une place forte de la conférence Est. Malgré l’arrivée de Blake Griffin en cours de saison passée, Detroit a de nouveau manqué les playoffs. Un échec que l’ancien coach justifie par les blessures, et un manque de profondeur.
Une seule participation en playoffs, avec une élimination dès le premier tour par les Cavaliers (4-0) en 2016. En quatre ans sur le banc de Detroit, Stan Van Gundy affiche un bilan de 152 victoires pour 176 défaites. Résultat, les dirigeants des Pistons ont décidé de mettre un terme à leur collaboration avec l’ancien coach du Magic, pour laisser la place à Dwane Casey, entraîneur de l’année licencié par les Raptors. La saison dernière, Detroit a échoué à la neuvième place de la conférence Est, malgré le trade de Blake Griffin en cours de saison. Un moyen pour Van Gundy de renforcer un roster qu’il considérait comme faible, comme il l’explique à Vince Ellis du Detroit Free Press.
Quand on a commencé, le roster n’était pas très bon et n’avait pas beaucoup d’atouts. Nous sommes parvenus à un point où nos meilleurs gars étaient bons, et quand nous étions en bonne santé, nous étions bons. Mais nous n’avions pas la profondeur nécessaire pour surmonter des blessures clés.
Les blessures n’ont en effet pas épargné les Pistons la saison passée. Si l’on excepte Blake Griffin (25 matchs), Tobias Harris (48 matchs) et Avery Bradley (40 matchs), impliqués dans le trade de l’ex-Clipper vers Detroit, seuls Andre Drummond, Ish Smith, Anthony Tolliver et Luke Kennard ont manqué moins de 10 matchs. Titulaire présumé au poste de meneur, Reggie Jackson n’a ainsi joué que 45 rencontres, tandis que Reggie Bullock a raté 20 matchs. Au complet, les Pistons étaient une équipe largement capable d’accrocher les playoffs. Mais Van Gundy le déplore : ses ouailles n’ont que trop peu été au complet.
Nous avons montré la saison passée, tôt et tard, que quand nous étions en bonne santé, nous étions bons. Je comprends que les blessures fassent partie du jeu et nous n’avons pas surmonté les blessures aussi bien que d’autres équipes, je comprends ça.
Après avoir commencé la saison avec un bilan de 14-6, les Pistons se sont écroulés en décembre, avec une série de sept défaites consécutives. Une autre série de huit revers au cœur du mois de janvier a également fait très mal à l’effectif du Michigan. Malgré une belle fin de saison, avec neuf victoires sur leurs treize derniers matchs, les hommes de Van Gundy ont échoué à quatre victoires des Wizards, huitième de la conférence Est.
Avec un été pour soigner les pépins physiques et construire une bonne cohésion de groupe, les Pistons vont entamer la saison avec un groupe très peu remanié. Toutefois, le duo Griffin-Drummond pourrait faire souffrir la conférence Est, et permettre aux Pistons de retrouver les playoffs après deux ans de disette.
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