FIBAWWC – Groupe A : Quelles équipes ? Quelles sélections de 12 joueuses ?

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Dernière ligne droite avant le mondial, mais vous aussi vous êtes perdu(e)s sur les différents groupes ? Sur les rosters finaux ? Pas de soucis, nous sommes là pour vous éclairer.

CORÉE

Une réunification sportive synonyme de réussite ?
Après avoir terminé à la quatrième place de la compétition en 2002 (sous le drapeau de la Corée du Sud, ayant depuis connu une réunion avec la Corée du Nord), les Coréennes connaissent plus de difficultés ces dernières années. Les coéquipières de Park Ji Su, l’étoile montante du basket coréen, tenteront de créer la surprise dans un groupe a priori relevé.

Lors de l’édition 2014, la Corée du Sud avait été éliminée lors de la phase de groupes, terminant sa compétition avec trois défaites en trois matchs.

NUMÉRO NOM PRÉNOM TAILLE POSTE CLUB
1 PARK Hana 1.80 Meneuse Asan Woori Bank Wibee (COR)
2 PARK Ji Hyun 1.80 Ailière Sans club
3 KANG Lee Seul 1.80 Ailière Bucheon KEB Hana Bank (COR)
5 SIM Sungyoung 1.65 Meneuse Cheongju KB Stars (COR)
6 CHOI Eun Sil 1.83 Intérieure Asan Woori Bank Wibee (COR)
7 PARK Hye Jin 1.78 Meneuse Asan Woori Bank Wibee (COR)
9 BAEK Ji Eun 1.77 Ailière Bucheon KEB Hana Bank (COR)
10 KIM Danbi 1.80 Intérieure Bucheon KEB Hana Bank (COR)
11 LIM Yung Hui 1.78 Meneuse Asan Woori Bank Wibee (COR)
13 KIM Jung Eun 1.80 Ailière Bucheon KEB Hana Bank (COR)
19 PARK Ji Su 1.92 Intérieure Las Vegas Aces (USA)
35 KIM Han Byul 1.78 Meneuse Yongin Samsung Blueminx (COR)

Staff : LEE Moon Kyu (Coach), HA Sook Rye (Assistante)

Joueuse clé : Park Ji Su, l’expérience malgré la jeunesse
À seulement 19 ans, elle représentera certainement le plus grand danger côté coréen. Drafté par les Las Vegas Aces en 17e position en avril dernier, la jeune intérieure a bénéficié d’une augmentation de temps de jeu au fil de la saison, pour au final totaliser 13,3 minutes de moyenne par rencontre. Un joli bilan pour une première saison en WNBA, qui laisse présager du talent de cette joueuse. À noter qu’elle disputera pour la deuxième fois cette compétition après avoir terminé meilleure marqueuse de sa sélection lors de l’édition 2014, alors qu’elle n’était âgée que de 15 ans !

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GRÈCE

Des retrouvailles attendues
La Grèce participera à la deuxième Coupe du Monde de son histoire et tentera de s’extirper d’une poule assez homogène malgré plusieurs blessures qui ont empêché son sélectionneur de faire appel au meilleur groupe possible.

Les Grecques n’avaient pas participé à l’édition de 2014. Leur seule participation à la compétition remonte en effet à 2010, où elles avaient terminé à la troisième place d’un groupe composé des États-Unis, du Sénégal et… de la France.

NUMÉRO NOM PRÉNOM TAILLE POSTE CLUB
5 STAMATI Eva 1.78 Meneuse Olympiakos (GRE)
6 LYMOURA Lolita 1.80 Ailière PAOK (GRE)
7 SPYRIDOPOULOU Anna 1.84 Intérieure Olympiakos (GRE)
8 PAVLOPOULOU Penelope 1.72 Meneuse Olympiakos (GRE)
9 MALTSI Evina 1.79 Ailière Sans club
11 NIKOLOPOULOU Angeliki 1.74 Meneuse Olympiakos (GRE)
12 SOTIRIOU Katerina 1.84 Ailière Olympiakos (GRE)
13 KOSMA Aphrodite 1.86 Ailière Olympiakos (GRE)
15 SPANOU Artemis 1.86 Intérieure Uni Gyor (ESP)
19 KALTSIDOU Stella 1.88 Ailière CCC Polkowice (POL)
21 CHRISTINAKI Eleanna 1.85 Ailière Sans club
34 FASOULA Mariella 1.94 Intérieure Vanderbilt University (USA)

Staff : Kostas KERAMIDAS (Coach), Eleni KAFANTARI & Angelos TSIKLIRAS (Assistants)

Joueuse clé : Evina Maltsi, quadragénaire, et alors ?
À bientôt 40 ans, la légende grecque participe certainement à sa dernière grande compétition internationale. L’âge ne semble cependant pas avoir d’emprise sur ses performances, à l’image de l’Eurobasket 2017 où elle avait porté sa sélection vers les demi-finales. Elle endossera une nouvelle fois son rôle de leader et cherchera là-aussi à créer la surprise avec ses coéquipières.

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CANADA 

Une vraie carte à jouer
Les Canadiennes s’annoncent véritablement comme de potentielles favorites au trophée cette année. Double tenantes du titre de l’AmeriCup (le championnat des Amériques, auquel les États-Unis ne participent pas), elles se présentent avec un effectif compact et rempli de talent. L’entraineur Lisa Thomaidis pourra notamment compter sur quatre joueuses de LFB pour espérer atteindre pour la première fois de l’histoire de la sélection la finale de la compétition.

Lors de la précédente édition, le Canada avait également rencontré l’équipe de France en phase de groupes, pour une courte défaite 63-59. Les coéquipières de Kim Gaucher avaient cependant pris leur revanche lors des matchs de classement en s’imposant 55-40 face aux Françaises, pour finalement accrocher la cinquième place du tournoi.

 

NUMÉRO NOM PRÉNOM TAILLE POSTE CLUB
4 LANGLOIS Miah-Marie 1.72 Meneuse Dynamo Novosibirsk (RUS)
5 NURSE Kia 1.82 Ailière New York Liberty (USA)
6 CARLETON Bridget 1.85 Ailière Iowa State University (USA)
7 RAINCOCK-EKUNWE Nayo 1.88 Intérieure Tango Bourges (FRA)
8 GAUCHER Kim 1.86 Ailière USO Mondeville (FRA)
9 AYIM Miranda 1.91 Intérieure Basket Landes (FRA)
10 FIELDS Nirra 1.76 Meneuse Energa Torun (POL)
11 ACHONWA Natalie 1.91 Intérieure Indiana Fever (USA)
12 SCOTT Jamie 1.78 Meneuse Bendigo Spirit (AUS)
13 COLLEY Shay 1.76 Meneuse Michigan State University (USA)
15 PLOUFFE Michelle 1.91 Intérieure Lyon ASVEL (FRA)
22 HAMBLIN Ruth 1.98 Intérieure Castors Braine (BEL)

Staff : Lisa THOMAIDIS (Coach), Steve BAUR & Carly CLARKE (Assistants)

Joueuse clé : Kia Nurse, la future star canadienne
Difficile de faire ressortir une joueuse dans le collectif bien rodé et homogène des Canadiennes. Malgré son jeune âge (elle n’a que 22 ans), Nurse s’apprête à disputer sa septième compétition majeure avec sa sélection, ainsi que sa deuxième Coupe du Monde. La joueuse du Liberty a depuis l’édition 2014 remporté deux titres NCAA et réalisé une saison rookie très honnête en WNBA, se plaçant parmi les joueuses à suivre dans les prochaines années. Elle jouera certainement un rôle dans les bonnes prestations de sa sélection.

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FRANCE

L’heure de la reconstruction
Les Françaises s’annoncent elles aussi comme des prétendantes au trophée, même si la raison nous rappelle qu’un podium, qui les fuit depuis maintenant 65 ans, serait déjà un excellent résultat. L’EDF s’appuie avant tout, comme elle l’a démontré lors des derniers matchs de préparation, sur un collectif bien huilé, capable de renverser n’importe quelle équipe et dans lequel chaque joueuse peut prendre feu et apporter aussi bien offensivement que défensivement. Cette compétition représentera également la première depuis la retraite de Céline Dumerc, et se présente donc comme un vrai test pour la nouvelle génération.

Après une phase de groupes relativement bien négociée par les joueuses de Valérie Garnier en 2014 (2e place derrière le pays hôte, la Turquie), ces dernières avaient échoué face à la montagne américaine en quarts de finale (94-72) et s’étaient finalement adjugé la septième place après une ultime victoire face à la Serbie.

NUMÉRO NOM PRÉNOM TAILLE POSTE CLUB
0 EPOUPA Olivia 1.64 Meneuse Sans club
5 MIYEM Endene 1.88 Intérieure Lattes Montpellier (FRA)
7 GRUDA Sandrine 1.93 Intérieure Famila Schio (ITA)
8 CIAK Helena 1.97 Intérieure Lattes Montpellier (FRA)
10 MICHEL Sarah 1.80 Ailière Tango Bourges (FRA)
11 AYAYI Valeriane 1.84 Ailière USK Prague (RTC)
12 CHARTEREAU Alexia 1.90 Intérieure Tango Bourges (FRA)
17 JOHANNES Marine 1.77 Ailière Tango Bourges (FRA)
21 BADIANE Marième 1.90 Intérieure Lyon ASVEL (FRA)
39 DUCHET Alix 1.68 Meneuse Lattes Montpellier (FRA)
47 BERNIES Romane 1.70 Meneuse Lattes Montpellier (FRA)
93 TCHATCHOUANG Diandra 1.89 AIlière Lattes Montpellier (FRA)

Staff : Valérie GARNIER (Coach), Olivier LAFARGUE & Gregory HALIN (Assistants)

Joueuse clé : Sandrine Gruda, le retour de la patronne
Comme évoqué plus haut, la force de cette équipe de France réside particulièrement dans son collectif, où aucun élément ne semble réellement surnager. Ses dernières prestations ont bien démontré cet aspect, avec différentes joueuses auteures de bonnes performances comme Endy Miyem, Marine Johannes, ou encore Alexia Chartereau. Cependant, Sandrine Gruda devra revêtir sa cape de leader, comme lors de la dernière édition, pour emmener son équipe le plus loin possible. Absente du groupe France lors du dernier Euro, elle avait pu constater la prise de pouvoir de la jeune génération, qui avait finalement obtenu la médaille d’argent. Son addition à ce groupe ne pourra être que bénéfique pour les Bleues.

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