La France boucle de la meilleure des manières le Tournoi à Paris en s’imposant aisément face à la Grèce (84-68).
En ballade face au Monténégro vendredi (83-66), la sélection tricolore s’attendait à une opposition plus musclée face à la Grèce. En effet, si la star NBA Giannis Antetokounmpo était absente, on retrouvait Nick Calathes, Kostas Sloukas et Giorgios Printezis dans le cinq, des joueurs d’expérience évoluant en Euroleague. La France n’avait pas affronté une sélection aussi solide depuis l’EuroBasket 2017 et cette défaite dès les huitièmes de finale face à l’Allemagne.
La France a imposé d’entrée sa dureté défensive et a pris les commandes au score rapidement dans la rencontre. A l’issue du premier quart-temps, elle menait 22 à 14. Après un mauvais passage du pivot des Kings Georgios Papagiannis, la Grèce optait pour le small-ball mais se retrouvait punit par les centimètres de Moustapha Fall (8 points et 4 rebonds), efficace près du cercle. Toutes les rotations de Vincent Collet apportaient leur pierre à l’édifice à l’image de Mathias Lessort (10 points et 5 rebonds) qui inscrivait ses premiers points sous le maillot bleu dans cette période. L’EDF aurait pu menait de plus de sept points au moment de rentrer au vestiaires (38 à 31, 20e) si elle n’avait pas perdu trop de ballon et offert du jeu rapide au grecs sur la fin de première mi-temps.
Dans le troisième quart-temps, la France s’est appuyé sur son arrière scoreur Edwin Jackson (13 points) et surtout sur Nicolas Batum (13 points, 12 passes décisives et 5 interceptions !). L’ailier des Hornets a endossé à merveille son rôle de capitaine, il a fait jouer ses coéquipiers établissant son record de passes décisives en EDF (12) et s’est montré présent quand on avait besoin de lui (65-51, 30e). Les Hellènes n’ont jamais pu revenir au score malgré les efforts de Kostas Sloukas (12 points et 5 passes décisives). Les Bleus étaient beaucoup trop fort ce dimanche soir. Score final : 84 à 68.
Nicolas Batum : « Ce que j’aime avec ce groupe c’est que tout le monde est concerné. C’est plaisant. Tous les joueurs ont apporté. En deuxième mi-temps pas mal de choses sont allées de mon côté. Avec si peu d’entraînements c’est intéressant surtout face à une équipe comme la Grèce. Je suis de plus en plus dans la création et je n’ai jamais été un grand scoreur. Responsabiliser les gens autour de moi c’est mon job, c’est mon rôle. Comme Boris le faisait. Sauf que moi je peux tirer à trois-points ! Je suis très honoré d’être capitaine de l’Equipe de France. Depuis une dizaine d’années nous avions le même groupe. Une nouvelle ère débute et pour faire une sélection de 12 ce n’est pas évident. Cela montre que la formation française est très bonne et cela suit au niveau des équipes de jeunes. »
VICTOIRE DES BLEUS ! 🏆
#FRAGRE Grosse victoire de l’Equipe de France qui continue sur sa lancée ! 🔥
➡️Prochain rendez – vous : Montpellier – Dimanche 16 septembre à 17h00 pour France 🇫🇷 – 🇫🇮 Finlande 🏀#EDFBasket pic.twitter.com/SnIyezlhhd— Equipe France Basket (@FRABasketball) 9 septembre 2018
L’équipe de France va être renforcé avec les arrivées de Nando De Colo, Vincent Poirier et Andrew Albicy. Après six victoires en six matches lors du premier tour des qualifications à la Coupe du Monde, les Bleus peuvent abordés sereinement la suite de la compétition. Ils affronteront la Bulgarie ce jeudi puis la Finlande ce dimanche.
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