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Après la polémique lancée par Skylar Diggins-Smith au sujet des faibles salaires perçus par les joueuses WNBA, de nombreux joueurs se sont exprimés à ce sujet pour apporter leur soutien. Dernier en date, Isaiah Thomas, auteur d’un article sur The Players’ Tribune en faveur d’une augmentation significative pour ses collègues féminines.
Si Isaiah Thomas n’a pas fait sauter le camion Brink’s cet été, en ne signant que pour le minimum aux Nuggets, il n’est pas le seul à souhaiter une augmentation. Skylar Diggins-Smith a en effet jeté un pavé dans la mare, en dénonçant les inégalités de salaires entre joueuses WNBA et NBA. Une différence expliquée par les accords collectifs des deux Ligues. Les hommes touchent en effet près de la moitié des revenus liés au basket généré par la NBA. Les femmes ? Moins de 25%. Résultat, une star comme Brittney Griner touche sept fois moins d’argent qu’un joueur drafté en fin de second tour cette année. Des inégalités que Thomas n’a pas manqué de dénoncer, dans un article publié sur The Players’ Tribune.
Et pour finir, je vais le dire : on doit faire plus de bruit pour les salaires WNBA. Beaucoup plus de bruit. Les joueuses NBA devraient être payées beaucoup plus que ce qu’elles sont maintenant. C’est évident. Ce sont des athlètes professionnelles, des exemples et les meilleures au monde dans ce qu’elles font. Elles devraient être payées comme telles. De meilleurs salaires arriveront si on le veut vraiment. Donc parlons-en.
Habitué à être sous-payé par rapport à son rendement, puisqu’il touchait 6,6M$ en 2017, saison où il a terminé 5eme au vote du MVP (28.9 points et 5.9 assists), Thomas voudrait également voir les stars féminines être mieux payées. En 2018, le salaire maximum en WNBA est de 115 000$. En comparaison, lors de son année loin de la Ligue en 2015, Diana Taurasi touchait environ 1.5M$. Une différence énorme, qui pourrait pousser de nombreuses joueuses à tenter l’aventure loin de la WNBA. Liz Cambage a déjà prévenu qu’un tel exode pourrait intervenir rapidement si les salaires n’évoluaient pas.
Le feuilleton des inégalités de salaires en WNBA ne fait que commencer, et les soutiens aux joueuses se multiplient. Toutefois, aucun changement concret n’interviendra tant que l’accord collectif ne sera pas renégocié.
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