Le Prelude, l’équivalent de la démo du jeu préféré des basketteurs, est disponible depuis quelques jours sur Xbox One et PS4. Une fois la grosse heure et demi de jeu terminée, quelles conclusions en tirer ?
Si vous vous attendiez à pouvoir jouer des heures et des heures à la démo jusqu’à maitriser le jeu comme il est possible de le faire sur un FIFA, détrompez-vous ! Comme son prédécesseur, le Prelude de NBA 2k19 vous permet d’avoir accès à deux « modes » : un tutorial qui vous apprendra les rudiments du jeu lors d’un match d’entrainement opposant Golden State à Cleveland (le temps de voir que les Warriors sont injouables et Steph Curry excessivement adroit), et surtout le fameux mode carrière, auquel vous ne pouvez jouer qu’une seule fois. On vous raconte ce qui s’y passe, et on vous fait part de nos premières impressions.
Attention, spoilers
Après vous avoir fait créer votre joueur de manière plutôt sympa, le Prelude vous plonge au cœur du championnat chinois. A la faveur d’un flashback, on apprend qu’un an auparavant, vous vous étiez présenté à la draft NBA, mais n’aviez été retenu par aucune équipe. Vous avez donc migré vers la Chine, et plus particulièrement l’équipe des Shangai Bears, où un interprète travaillant pour le club facilite votre intégration. Vous vous distinguez notamment par une passe décisive (scénarisée) pour un tir de la gagne au buzzer dans les 10 premières minutes du Prelude.
Vient ensuite le temps de jouer. Pour ce premier match contre les Jets, deux objectifs vous sont proposés : remporter le match, et empêcher un certain « Dragon Volant » à la coupe de cheveux improbable d’atteindre la barre des 20 points. Heureusement pour les novices, les Jets ont les mains carrées et un cerveau qui tourne au ralenti, ce qui permet de se mettre tranquillement dans le bain… et de profiter des commentaires en chinois. Après une cutscene intéressante, le 2ème match se présente déjà : il vous faudra battre les Rams, et marquer 20 pions minimum. L’opposition est un peu meilleure, mais on est toujours dans le domaine de la formalité. Une nouvelle cutscene nous ramène à cette fameuse soirée de la draft, et permet de présenter Corey Harris, un ami et mentor avec qui vous avez joué un an à l’université, et qui a depuis été drafté aux Lakers, où il brille.
Harris est d’ailleurs présent pour le dernier match du Prelude, qui oppose votre équipe des Bears à une sélection de All-Stars NBA en vadrouille dans le cadre de leur Global Tour. Le niveau est cette fois évidemment très supérieur, et une fois la partie achevée, après de nouvelles cutscenes impliquant surtout Harris, le coach vous informe que vous êtes transféré, sans vous dire où. Le Prelude s’achève sur votre arrivée à l’aéroport de Los Angeles…
Fin des spoilers
Il est difficile de tirer énormément d’enseignements en si peu de temps, mais on a quand même pu avoir quelques impressions sur le mode carrière et sur le gameplay.
On a aimé :
– Une trame de mode carrière originale, moins perchée, et bien plus immersive
– Des personnages crédibles, auxquels on peut s’identifier, et qu’on a pas forcément envie de claquer en permanence
– Le système « Takeover », qui peut paraitre kitsch au début et auquel on s’habitue rapidement
– La défense plus intuitive et plus réaliste : la différence est plus claire que jamais entre un bon et un mauvais défenseur
– Des perspectives d’upgrades intéressantes : nombre de fans, aptitudes, relations avec les autres… tout ça est joliment présenté
– La possibilité d’influer sur les cinématiques en fonction des réponses que l’on fait
On a moins aimé :
– Quelques graphismes encore défaillants
– Le personnage paternaliste et condescendant de Corey Harris, un peu vu et revu
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
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