Après avoir remporté une nouvelle fois le premier choix de draft en 2017, et sélectionné Markelle Fultz, beaucoup pensaient que les Sixers avaient touché le jackpot. Cependant, l’ancien des Huskies de Washington a passé la majeure partie de la saison 2017-18 loin des parquets à cause d’une blessure à l’épaule. Alors, bonne pioche ou arnaque ?
Éloigné des terrains durant la quasi-totalité de la saison dernière, Markelle Fultz n’a disputé que 14 rencontres sous le maillot de Philadelphie, lors desquels il est tout de même devenu le plus jeune joueur de l’histoire à enregistrer un triple-double.
Cependant, c’est un maigre lot de consolation pour le natif d’Upper Marlboro, qui ne s’est pas montré très efficace à l’occasion de ces quelques rencontres, et même plutôt perdu au sein des systèmes mis en place par Brett Brown. Pendant cette période, Fultz a affiché des moyennes de : 7.1 points, 3.1 rebonds et 3.8 passes décisives, couplées à un horrible 47.6% sur la ligne des lancers-francs.
Malgré ces performances largement insuffisantes, le first pick 2017 a intégré l’effectif en fin de saison au moment où la mécanique des Sixers était déjà bien rodée. À l’instar de Ben Simmons et Joel Embiid, longtemps blessés, Markelle Fultz pourrait tout à fait mettre tout le monde d’accord dès la saison prochaine. Il faut noter que sa blessure à l’épaule l’a énormément handicapée, au point de lui faire perdre totalement sa mécanique de tir.
Après avoir pris son temps cet été, pour récupérer, reconstruire son jump shot et travailler physiquement, le joueur de 19 ans semble plus prêt que jamais à rebondir. À l’image de son équipe, il sera l’une des potentielles sensations à l’Est. Là où il pourrait se montrer vraiment utile à Philly, c’est dans ce rôle d’attaquant létal dans le périmètre, lui qui possède un tir intrinsèquement plus efficace que Ben Simmons.
Fultz est un réel couteau-suisse en attaque, capable de driver jusqu’au cercle, de pull-up à mi-distance et de shooter derrière l’arc. Sa très large panoplie de move devrait encore apporter une nouvelle dimension aux capacités offensives des Sixers. De plus, il affichait 5.9 passes décisives de moyenne sous la tunique des Huskies, et a prouvé par le passé qu’il savait quand lâcher la gonfle pour permettre à ses coéquipiers de briller. Dans un rôle de titulaire ou de facteur X en sortie de banc, il pourrait clairement être la pièce manquante du puzzle de Brett Brown.
Maintenant que le sophomore est de retour et prêt à rattraper le temps perdu, les fans de la franchise de Pennsylvanie peuvent se frotter les mains. L’addition de Fultz (en forme physique), Ben Simmons et Joel Embiid a tout du trio infernal, capable de combattre à armes égales contre les Celtics de Brad Stevens et Kyrie Irving. On salive à l’idée de voir si le first pick 2017 est capable de montrer son vrai niveau sur les parquets NBA. Trust the Process.
D’accord, donc Markelle Fultz a décidé de plus du tout rigoler. Gros handle. pic.twitter.com/mrd7gaUQ6v
— JordaNBA (@Jorda_NBA) 24 juin 2018
À lire également : Ben Simmons veut voir Jamal Crawford à Philly