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Coéquipiers de 2007 à 2012, Ray Allen et Rajon Rondo ne se sont pas quittés en bons termes. Après le départ du premier à Miami, une forte animosité est restée. Une tension qui est née dans le vestiaire des Celtics, selon le shooteur à trois points le plus prolifique de l’histoire.
La tension existante entre Ray Allen et Rajon Rondo est connue du grand public depuis déjà plusieurs années. Backcourt titulaire des Celtics pendant cinq saisons, les deux hommes auraient eu une violente dispute dans les vestiaires durant les playoffs 2012. Alors qu’ils affrontaient le Heat en finale de conférence, la dispute entre les deux joueurs a été le premier point de rupture entre l’arrière et les Celtics. Pourtant, Allen assure qu’il a tenté de calmer le jeu avec Rondo.
Il ne voulait pas en entendre parler. Il ne voulait pas discuter de ce que nous devions faire. Il était seulement le mec qui disait « tu sais quoi ? J’en ai rien à faire ». J’ai dit « c’est comme tu le sens, j’essaie d’aller au fond des choses. Si j’ai fait quelque chose qui t’as posé problème, on doit en parler, parce qu’il nous reste encore beaucoup de basket à jouer ». Et il ne voulait pas en discuter. C’est là que la fracture a commencé pour moi, parce qu’il ne voulait pas avoir à discuter avec moi. Et on était le backcourt, on devait parler de ces choses-là.
Finalement, les Celtics s’inclineront en sept manches, malgré un Rondo étincelant (20.9 points, 6.9 rebonds, 11.3 assists, 1.9 steal en 45 minutes par match). De son côté, Allen n’a tourné qu’à 11.9 points (37,7% aux tirs) et 4.3 rebonds. Il quittera le Massachusetts lors de la free agency, pour rejoindre le Heat. Il remportera le titre en 2013 et disputera à nouveau les Finales en 2014. Mais lors de sa dernière campagne avec Boston, le 5eme choix de la Draft 1996, la relation entre l’arrière et Rondo a commencé à se détériorer. Jusqu’à atteindre le point de non-retour en playoffs.
Il y avait des moments dans le saison où j’ai commencé à ressentir cette animosité envers moi sur le terrain. Et d’autres me l’ont dit, mais au début je les ignorais parce que je n’aime pas que des gens mettent leur nez dans les affaires de mon équipe. Mais ils n’arrêtaient pas de me répéter qu’il m’ignorait. « Quand tu sors d’un écran, il te regarde, mais il ne te passe pas le ballon quand tu es ouvert ».
Alors que la saison 2012 a été la pire d’Allen sous les couleurs de Boston (46 matchs joués, 14.2 points de moyenne à 45,8% aux tirs), il y a probablement une part de vérité. En effet, deux minutes de temps de jeu en moins ne sont sûrement pas les seuls justificatifs de la baisse statistique d’Allen (16.7 points de moyenne en 5 ans en vert).
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