Comme chaque année, alors que les playoffs viennent de débuter, la WNBA décerne ses récompenses individuelles concernant les meilleures joueuses lors de la saison régulière. On fait le point avec vous sur toutes les lauréates connues à ce jour :
MVP : Breanna Stewart (Seattle Storm)
C’est elle la meilleure joueuse de la saison régulière. Deux ans après avoir remporté le trophée de Rookie de l’Année, Stewart continue de marquer la WNBA de son empreinte. Sur les 39 journalistes et commentateurs qui composaient le jury, 33 lui ont accordé la première place de ce classement. Avec 21.8 points (record en carrière), 8.4 rebonds, 1.4 interception et 1.4 contre par match elle s’est classé parmi les 10 meilleures joueuses de la Ligue dans chacune de ses catégories. De plus, dans son sillage, le Storm a connu une fantastique saison régulière puisqu’il termine avec un bilan de 26 victoires et 8 défaites. Avec de telles performances collectives et individuelles, l’ailière n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Elle succède à Sylvia Fowles alors que Liz Cambage et Elena Delle Donne complètent le podium.
Meilleure progression : Natasha Howard (Seattle Storm)
L’air de Seattle semble réussir à pas mal de joueuses puisque pour sa première année chez le Storm et sa cinquième en WNBA, Natasha Howard s’est totalement révélée. Enfin titulaire indiscutable pour la première fois de sa carrière, la joueuse de 26 ans a véritablement franchi un cap : elle passe de 4.3 points et 2.4 rebonds de moyenne en 11.7 minutes en 2017 à 13.2 points, 6.4 rebonds et 2 contres par match en 26 minutes le tout avec d’excellents pourcentages : 54.7% dont 39.7% à trois points. En faisant le pari de l’acquérir en février, après une saison décevante sur le plan personnel à Minnesota, on peut dire que Seattle a eu du flair, Howard s’imposant comme un rouage essentiel de son effectif, désormais en route vers le titre.
Sixième femme de l’année : Jonquel Jones (Connecticut Sun)
Déjà élue meilleure progression l’an passé, Jonquel Jones continue d’empocher les récompenses individuelles. Elle devient ainsi la première joueuse de l’histoire à remporter ces deux trophées. Il faut dire que malgré sa mise sur le banc (elle ne dispute que 16 des 34 matchs de son équipe en tant que titulaire), Jones s’est efforcé de donner le meilleur d’elle chaque soir, et malgré des statistiques (logiquement) en baisse par rapport à l’an passé, son rendement, pour une joueuse qui sort du banc reste remarquable : 11.8 points, 5.5 rebonds, 1.7 passes à 55% dont 46.7 % à trois points. Malheureusement pour elle sa saison est déjà terminée, le Sun ayant été éliminé au 1er tour des playoffs par Phoenix.
Prix Kim Perrot de la sportivité : Sue Bird (Seattle Storm)
Il s’agit ici d’un trophée un peu différent, en effet il ne pas récompense les performances sportives à proprement parler, mais la joueuse « représentant le mieux les valeurs du sport sur le terrain ». Sont ainsi récompensés le comportement exemplaire, le fair-play et l’intégrité. Sue Bird devient la seconde joueuse à remporter au moins trois fois cette récompense (2011, 2017, 2018) après Tamika Catchings, vainqueur en 2010, 2013 et 2016. Courtney Vandersloot et Elena Delle Donne complètent le podium.
Coach de l’année : Nicki Collen (Atlanta Dream)
Pour sa première saison en tant que coach, Nicki Collen a mené le Dream aux sommets. D’un bilan de 12-22, la franchise de Géorgie est passée à 23-11, avec notamment 15 victoires sur les 17 derniers matchs de la saison. Tête de série numéro 2 des playoffs, Atlanta dispute actuellement les demi-finales des playoffs face aux Washington Mystics (1-1). Sous la tutelle de Collen, le Dream est devenu la meilleure défense de WNBA, n’autorisant que 97.1 points par 100 possessions, tout en forçant ses adversaires à shooter à 42.3% en moyenne. Des résultats qui ont poussé 37 des 39 votants à choisir l’ancienne joueuse de l’université de Purdue et de Marquette comme coach de l’année. Dan Hughes (Seattle Storm) et Mike Thibault (Washington Mystics) obtiennent chacun un vote.
Dirigeant de l’année : Chris Sienko (Atlanta Dream)
Tout comme Nicki Collen, c’était la première saison de Sienko au poste de GM d’Atlanta. Sous sa direction, le Dream a prolongé le contrat d’Angel McCoughtry, tout en récupérant les All-Stars Jessica Breland et Renee Montgomery. Sienko devance d’une courte tête le Président et GM de Seattle, Alisha Valavanis, tandis que le GM et entraîneur de Washington, Mike Thibault, a pris la troisième place.
Cet article sera mis à jour à chaque nouveau trophée décerné.