Après le départ de LeBron James, Cleveland ne semble plus en position de prétendant au titre. Cependant, Tyronn Lue est tout de même impatient de découvrir sa nouvelle équipe. Avec pour objectif de rester compétitif.
Pour la première fois depuis son arrivée au poste de head coach des Cavaliers, Tyronn Lue ne pourra pas compter sur LeBron James. Parti à Los Angeles, le King laisse un immense vide à Cleveland. Lors de son premier départ, à Miami, en 2010, les Cavs étaient passés de 61 victoires à seulement 19 ! Un grand écart qui ne devrait pas se reproduire cette saison, le roster demeurant solide, du moins sur le papier, au sein d’une conférence Est très ouverte. Mais une chose est sûre : Cleveland ne fait plus figure d’équipe à abattre. Une situation différente, mais néanmoins très excitante pour Tyronn Lue.
Je pense que quand LeBron est revenu de Miami, et que nous avons fait le trade pour Kevin Love, nous n’avions plus de choix de draft – seulement des vétérans qui pouvaient jouer un rôle immédiatement, comprenaient comme jouer et comment gagner et ce que cela demandait. Maintenant, avec les trades que nous avons fait pendant la saison et les jeunes talents que nous avons récupéré à la draft, ce sera un challenge différent pour nous. J’ai déjà hâte.
Dans les faits, lorsqu’on compare le roster des Cavaliers en 2011 et celui de cette saison, la différence est flagrante. À l’époque, c’est Antawn Jamison, 34 ans, qui avait terminé meilleur marqueur d’une équipe où seulement cinq joueurs ont manqué moins de 15 matchs : Ramon Sessions, J.J. Hickson, Anthony Parker, Ryan Hollins et Daniel Gibson. Seul le premier nommé jouait encore dans la Grande Ligue la saison dernière.
À l’inverse, cette saison, l’effectif mélange à la fois jeunes joueurs prometteurs (Colin Sexton, Cedi Osman, Larry Nance…) et des vétérans confirmés (Kevin Love, Kyle Korver, George Hill). De quoi espérer lutter pour une place en playoffs, au sein d’une conférence Est encore une fois très ouverte. Tyronn Lue se sent en tout cas prêt à relever ce nouveau défi :
Bien sûr j’adorerais avoir LeBron James, mais maintenant qu’il est parti, ça va être un nouveau challenge. Je pense que mon staff et moi, nous sommes prêts. Ce sera différent, avec beaucoup de jeunes joueurs que nous pourrons essayer de façonner de la manière dont nous voulons.
L’an passé, malgré la présence du Chosen One, les Cavaliers n’avaient terminé qu’à la quatrième place de la conférence Est, et avaient dû batailler sept matchs pour éliminer les Pacers, puis les Celtics. Accrocher les playoffs serait déjà une belle performance pour ce roster, mais il est également possible que le front office décide de faire exploser l’effectif aux alentours de la trade deadline, si les résultats ne sont pas ceux escomptés.
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