Recruté par les Suns pour 1 an et 15M$, Trevor Ariza laisse un vide au poste 3 à Houston. Son départ, combiné à celui de Luc Mbah a Moute, fragilise grandement l’équilibre défensif des Rockets. Mais le front-office texan garderait un œil sur l’ailier, si jamais ce dernier venait à quitter prématurément l’Arizona.
Et si Trevor Ariza revenait à Houston avant la fin de l’année ? Les Rockets seraient en tout cas intéressés. Après avoir perdu leur meilleur 3-and-D, parti sous le soleil de Phoenix, les texans, ont également laissé filer Luc Mbah a Moute pour recruter Carmelo Anthony et James Ennis. Deux joueurs qui ne sont pas connus pour leurs prouesses défensives. Toutefois, au sein d’un effectif des Suns jeune et bourré de talent, Ariza pourrait ne pas s’éterniser dans l’Arizona. Le 43ème choix de la Draft 2004 devra partager ses minutes avec Josh Jackson et T.J. Warren, voire avec Marquese Chriss et Dragan Bender, s’il venait à être décalé poste 4. Habitué à jouer près de 35 minutes par match avec Houston, le vétéran pourrait être sacrifié afin de permettre aux jeunes Suns d’engranger de l’expérience. Dans ce cas-là, un buyout pourrait être considéré par les deux parties, et les Rockets seraient alors sur le coup pour le récupérer. C’est en tout cas ce qu’affirme Tim Bontemps du Washington Post :
Ariza a un gros contrat expirant dans une équipe qui va, même avec des progrès, faire partie des pires à l’Ouest et se retrouver loin de la course aux playoffs. Ce qui pourrait faire d’Ariza un candidat au buyout. Et qui aurait besoin de lui plus que n’importe quelle équipe ? Houston. C’est une possibilité à garder en mémoire pour les Rockets afin de régler leurs déficiences à l’aile.
Une question reste malgré tout en suspens : Trevor Ariza accepterait-il de revenir à Clutch City ? En effet, peu après sa signature à Phoenix, Zach Lowe avait révélé que l’ailier n’appréciait pas le traitement de faveur réservé aux superstars de l’équipe.
Plusieurs personnes aux Rockets le comparaient régulièrement à un frère Gasol. Donc j’ai demandé ce que ça signifiait. Ils m’ont dit que l’une des choses qui énervaient Trevor à Houston et ailleurs, c’est lorsque l’équipe va au restaurant ensemble, et malgré le fait qu’ils soient une équipe, une famille, il y a des règles différentes entre les superstars et les autres. Les superstars obtiennent des choses que les autres ne peuvent pas avoir. Et il a dû ravaler sa vision idyllique de ce qu’une équipe de basket devrait être, même si ce genre de truc l’ennuie.
Aux Suns, Trevor Ariza aura l’occasion de jouer les mentors. Encore capable de tourner à 11,7 points, 4,4 rebonds et 1,5 steal de moyenne la saison passée, l’ailier peut beaucoup apporter dans l’Arizona. Mais si un buyout devait se dessiner à l’approche de la trade deadline, il n’est pas sûr que les Rockets soient la destination privilégiée de l’ancien joueur de UCLA.
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