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Après 5 ans sans playoffs, Los Angeles est de nouveau une équipe sur laquelle il faut compter. La franchise aux 16 bannières de champion a recruté LeBron James et a conservé une bonne base de jeunes talents. Mais avant d’en arriver là, le front office des Lakers a dû effectuer des « choix difficiles », selon Jesse Buss, le directeur du scouting et l’assistant general manager.
Avec l’arrivée de LeBron James, mais aussi de vétérans confirmés comme Rajon Rondo, Lance Stephenson, Michael Beasley ou Javale McGee, les Lakers sont redevenus menaçants. D’autant plus que le futur s’annonce radieux en Californie, puisque Los Angeles possède un quatuor de jeunes extrêmement talentueux, avec Lonzo Ball, Brandon Ingram, Kyle Kuzma et Josh Hart. Toutefois, cette base prometteuse sur le long terme, assemblée grâce à la Draft, a coûté leur place à plusieurs autres prospects, échangés ou non retenu. Un mal nécessaire pour Jesse Buss, le directeur du scouting de la franchise.
On doit toujours faire ce qu’il y a de mieux pour la franchise, point. On doit se positionner de la meilleure des manières sur le long terme.
L’été dernier, c’est le meneur D’Angelo Russell qui a été le premier fusible à sauter. Incapable de s’imposer en deux saisons aux Lakers (14,6 points et 4,3 assists de moyenne en 143 matchs), l’ancien Buckeye d’Ohio State a été échangé à la veille de la Draft 2017, en compagnie de Timofey Mozgov, contre Brook Lopez et Kyle Kuzma. Avec leur second choix, Los Angeles a ensuite choisi un nouveau meneur, Lonzo Ball. Puis, à la trade deadline en février dernier, ce sont Jordan Clarkson (46e choix, 2014) et Larry Nance Jr (27e choix, 2015) qui sont sacrifiés par Magic Johnson et Rob Pelinka, le nouveau duo d’hommes forts de la franchise. Les deux joueurs filent à Cleveland contre Channing Frye, Isaiah Thomas et un premier tour de draft qui deviendra Moritz Wagner, finaliste NCAA 2018 avec Michigan. Enfin, après une saison rookie gâchée par une grave blessure, puis trois saisons à Los Angeles (13,5 points et 8,9 rebonds de moyenne), c’est Julius Randle qui a quitté le navire cet été, direction la Louisiane et les Pelicans. En un an, quatre joueurs qui devaient faire partie intégrante du projet de reconstruction des angelinos ont donc quitté la franchise.
On doit parfois faire des choix difficiles, mais quand Magic est arrivé dans l’équipe il avait une vision large pour nous ramener à la victoire le plus rapidement possible. À ajouté Jesse Buss.
En un an, les Lakers ont dû multiplier les choix cornéliens. Mais après ce bel été, l’arrivée de LeBron James au Staples Center permet aux fans de retrouver espoirs. Même si l’effectif ne semble pas encore taillé pour remporter une bague, un retour en playoffs est logiquement attendu dès cette saison.
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