Parfois les coachs ont tendance à s’enflammer pour leurs joueurs. Et ce jour-là, David Fizdale y est allé un peu trop fort !
Lors de l’été 2016, Fizdale succède à Dave Joerger à la tête des Memphis Grizzlies pour son premier poste de head coach en NBA. De quoi le rendre enthousiaste, et même un peu trop. À l’époque, dans une interview pour ESPN, il vente les qualités de la nouvelle recrue, Chandler Parsons :
Quand je dis que je veux le faire jouer comme LeBron, je le pense. Je veux vraiment l’utiliser comme ça, parce qu’il n’y a pas beaucoup de gars de cette taille dans la ligue avec ce bagage technique. Et il n’y a aucune raison pour que j’impose une limite à ses capacités juste parce que son nom n’est pas LeBron James. Je vois juste le même bagage technique. Il ne saute pas haut comme LeBron évidemment, mais il peut passer, shooter à 3 points, il est imposant, il peut poster et il bouge très bien sans la balle. Je peux donc l’utiliser sur un tas de positions différentes. Je ne veux pas lui mettre de plafond.
Nous sommes alors en octobre 2016, à quelques étapes du début de la saison régulière. Chandler Parsons est arrivé en juillet en tant qu’agent libre signant un contrat de 94 millions de dollars sur 4 ans. Si pour l’époque, il constituait une recrue de bonne facture, avec le recul, on ne peut que constater les dégâts. Entre blessures et performances catastrophiques, le bilan en deux saisons de l’ailier chez les Grizzlies est famélique : 70 matchs joués et 7 points de moyenne à 40% de réussite aux shoots. Faisant de lui l’un des joueurs les moins rentables de la ligue, comme vous pouvez le constater dans notre récent article sur les salaires. Si Parsons a de belles ambitions pour la saison à venir, et qu’il peut toujours se racheter, cette déclaration de l’actuel coach des Knicks a plutôt mal vieilli.
Depuis son arrivée à New York, David Fizdale a été très élogieux avec Frank Ntilkina. On espère qu’on aura pas à ressortir ses déclarations sur le français dans deux ans. Ou alors, pas pour les mêmes raisons…
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