Née le 10 février 1993, Julie Vanloo débute le basket assez tôt. Devenue professionnelle, elle acquiert son expérience dans son pays natal, mais aussi à l’étranger. Sélectionnée en équipe nationale en 2009, alors qu’elle n’a que 16 ans, elle répondra présente à toutes les campagnes qui suivirent. L’an dernier, après une élimination en demi-finale face à l’Espagne, Julie et son équipe décrochent le bronze à l’Euro. Blessée au cours de la saison 2017-2018, la meneuse revient, regonflée à bloc, avec la sélection pour disputer le mondial. L’occasion pour nous et Zona 2-3 de revenir sur sa carrière et sa préparation au mondial.
Bonjour Julie. On sait que ta fin de saison à Lyon a été amputée d’une blessure à la cheville. A l’heure actuelle, comment vas-tu ?
Oui c’était une deuxième partie de saison compliquée à cause de ma blessure mais maintenant je vais bien. J’ai eu beaucoup de temps pour me remettre en forme. Mentalement et physiquement je me sens plus forte que jamais !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs, leur expliquer ton parcours professionnel et ta carrière?
J’ai débuté ma carrière en Belgique quand j’avais 4 ans, je jouais avec les garçons jusqu’à l’âge de 8 ans. Ensuite j’ai commencé à jouer avec Philip Mestdagh (Actuel sélectionneur Belge) et sa fille Hanne, Emma (Meesseman) jouait aussi avec nous puis Kim un peu plus tard lorsque nous étions en séniors. A l’âge de 16 ans je suis partie à Waregem, bonne équipe de 1ère division Belge. Puis à 19 ans, je suis arrivée à Mondeville en France. Mon premier contrat professionnel. J’y ai joué deux ans avant de rejoindre Luleå (Suède), Raguse (Italie), Istanbul (Turquie) et Lyon (France).
J’ai commencé la sélection nationale quand j’avais 15 ans en U16 (Médaille de Bronze), en U18 (Médaille d’Or), et en U20 (Médaille d’Or). 4 fois dans le 5 majeur du tournoi et MVP en U20.
Après une très belle campagne lors de l’été dernier, vous vous êtes qualifiées pour le mondial. Vous attendiez vous à arriver si loin ?
Oui, l’année dernière était incroyable, personne ne nous attendait à ce niveau et nous avons surpris pas mal de nations ! C’était génial de jouer libres sans aucune pression sur nous. Maintenant, nous devons assumer le fait d’avoir décroché une médaille de Bronze aux Championnats d’Europe. Il y aura plus d’attentes. Nous voulons passer au deuxième tour et après nous verrons ! Mais nous voulons aller le plus loin possible !
Et donc vous voilà assurées de jouer le mondial. Votre préparation a débuter en juin, par un tournoi en Chine. Sais-tu, pourquoi votre fédération a préféré scinder votre préparation en deux ?
Nous avons commencé six semaines avant le tournoi. On a très bien travaillé l’année dernière, donc il n’y a pas de raison de changer de méthode. La Chine était une expérience internationale pour nous. Cela nous a rendu meilleures !
Vous retrouvez dans votre poule l’Espagne, qui vous a éliminé en demie l’été dernier. Penses-tu qu’ils sont les favoris de votre groupe, à savoir le groupe C ?
Oui, bien sûr que l’Espagne est le favori de notre groupe.
D’ailleurs, que penses- tu de votre groupe (Japon, Porto Rico, Belgique, Espagne) ?
C’est un groupe très difficile mais nous devons viser le top 2. On veut vraiment rejoindre le deuxième tour !
En parlant de favoris, quelles sont les équipes qui peuvent prétendre au podium ?
Etats-Unis, Espagne et peut-être la Belgique ? Haha ! C’est un rêve très très lointain mais on ne sait jamais…
Quelles sont les forces de la Belgique ?
Nous sommes une équipe avant tout ! Et nous sommes toutes amies, donc nous sommes très proches les unes des autres. Cela nous fait mieux jouer ! On veut lutter contre tout le monde et le mélange de talent et expériences est une force pour nous ! On veut jouer vite et en équipe !
Nous remercions Julie du temps accordé pour réaliser cette interview
Interview faite en collaboration avec Zona Dos Tres. Pour lire la version anglaise ou espagnole, rendez-vous sur www.zonadostres.com