Arrivé cet été en provenance de New York après une saison réussie, le néo-Laker nourrit de grands espoirs pour l’exercice à venir, et s’annonce déjà comme un vrai adepte du nouvel effectif.
Parmi la pluie d’arrivées que les Lakers ont connu cet été, celle de Michael Beasley est loin d’avoir été la plus médiatisée. Pourtant, le désormais ancien joueur des Knicks sort d’une jolie saison, en témoignent ses 30 matchs disputés en tant que titulaire (une première depuis la saison 2010-2011) et ses moyennes de 16 points et 6,4 rebonds.
Alors que l’absence de spacing et de shoot est pour beaucoup à déplorer chez ces Lakers new-look, Beasley pourrait bien tirer son épingle du jeu. Avec 50,6% de réussite au tir l’an passé, dont 46,7% à 3 points, le second choix de draft retrouve son niveau qui avait fait de lui l’un des prospects les plus attendus à son arrivée en NBA, en 2008. Il souhaite en tout cas le démontrer cette saison et apporter à sa nouvelle franchise, et a évoqué auprès de Bleacher Report ses ambitions collectives pour l’exercice à venir.
« À cet instant, selon les pronostics, nous ne devrions pas être une équipe de playoffs. Et c’est normal. Mais je pense que nous sommes une équipe qui sera capable de décider son propre destin en fonction de notre dose de travail et de notre volonté de se sacrifier physiquement et mentalement. Je ne vais pas m’emporter et dire que nous allons remporter 25 titres ou 75 matchs, non. Mais je suis confiant quant au fait que nous avons un groupe de gars qui veut jouer au basket de la bonne manière, qui veut gagner et qui veut travailler dur. Cela étant dit, je pense que nous pouvons être exactement là où nous le voulons à la fin de la saison. »
Le joueur de 29 ans est également revenu sur les inquiétudes que nourrissaient ce nouvel effectif, et comment celui-ci pourrait s’entendre sur le terrain.
« Nous ne nous sommes pas encore tous rassemblés, mais ma première impression, c’est que ce sera vraiment fun de courir et d’espacer le terrain cette année. C’est rare de pouvoir jouer avec trois gars qui tournent à plus de 7 passes décisives, et c’est notre cas. Je ne serais pas surpris si nous tournons autour des 30 passes décisives par match cette saison. »
Beasley a enfin discuté individuellement de certains de ses nouveaux partenaires, et ne cache pas son excitation de jouer à leurs côtés.
« J’adore le jeu quand chacun joue de la bonne manière. Et je ne parle pas que de LeBron et de Rondo. Nous avons aussi Lonzo [Ball], qui adore impliquer tout le monde. Lance est l’un des meilleur playmakers de la ligue lorsqu’il le souhaite. Nous devons juste être ensemble et jouer au basket, apprendre de chacun et travailler dur. »
Il a enfin donné son point de vue sur les jeunes pousses du roster, qui avaient tant fait plaisir aux fans des Angelinos la saison passée.
« Je suis un grand fan de Lonzo. Je ne comprends pas pourquoi il reçoit autant de critiques alors qu’il tourne à 11 points, 7 rebonds, 7 passes, 1 interception et 1 contre par match. C’est certain, ses pourcentages étaient faibles, mais vous estimez tous que Russell Westbrook peut shooter, et il avait le même pourcentage à 3 points (le pourcentage de Westbrook était même un peu moins élevé, ndlr). Il y a deux ans, Malcom Brogdon a été élu Rookie de l’Année avec 10 points et 3 rebonds par match, mais maintenant, Lonzo tourne en 11-7-7 et c’est un bust ? Je suis un fan de Lonzo. Je pense que si vous le laissez juste jouer et ne le dérangez pas avec le fait qu’il sache shooter ou non, je pense que vous verrez un joueur qui sait et qui veut jouer un jeu complet. Même chose pour Kyle Kuzma. Je l’aimais bien à l’université mais je ne savais pas à quel point il avait du talent avant de jouer contre lui en NBA. Pareil pour Josh Hart. »
Beasley ne semble donc avoir aucun doute quant à la capacité des Lakers à bien s’exprimer sur le terrain et à trouver une entente qui laisse sceptiques certains observateurs. À l’ailier et ses coéquipiers de mettre en application ces paroles pour espérer réaliser une grande saison, attendue depuis si longtemps dans la Cité des Anges.
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