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Durant sa longue carrière, Kobe Bryant a souvent reçu les conseils de ses aînés, dont Michael Jordan. Des sages paroles qu’il souhaitait alors transmettre à LeBron James.
En 2008, les Lakers retrouvent les Finales NBA après trois ans d’absence. Mais cette année-là, ils échouent en 6 matchs face aux Celtics et leur superteam montée en un seul été.
Un échec amer pour Kobe Bryant, qui à l’époque s’en était remis à Michael Jordan afin de savoir comment abattre un adversaire en apparence plus fort sur le papier. Deux ans plus tard, le Mamba arrivait à ses fins en prenant sa revanche sur Boston. Pour Bleacher Report, il revenait en 2018 sur l’échange qu’il avait eu avec His Airness plusieurs années auparavant :
Michael m’a donné un très bon conseil après les Finales de 2008 : « Tu as tous les outils. Tu dois faire en sorte d’emmener tes gars au niveau supérieur pour gagner ce titre. »
Avant les finales de 2010, je lui ai dit « Écoute, Boston ils ont Ray Allen, Paul Pierce, Kevin Garnett, Rasheed Wallace. Le talent est là, ils sont au-dessus. » C’était la première superteam. Il m’a entendu me lamenter à propos de ça et il m’a juste dit : « Ouais bon, c’est comme ça, tu dois trouver une solution. Il n’y a pas d’autre alternative. »
Et aujourd’hui, c’est le challenge qu’a LeBron.
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Le challenge de LeBron James car oui, le King signait aux Lakers en ce même été 2018. Si le quadruple MVP a la réputation de rendre ses coéquipiers meilleurs, Kobe savait pertinemment qu’il devrait aller encore plus loin dans son leadership pour pouvoir soulever un nouveau trophée :
Tu as des pièces avec lesquelles tu dois trouver une manière de travailler. Les excuses ne marchent pas maintenant. Ça a tout à voir avec comment construire une équipe, sur le plan émotionnel. Sur comment tu les motives.
Le leadership ce n’est pas rendre les gars meilleurs juste en leur envoyant la balle. Ce n’est pas ça. Il s’agit de l’influence que tu auras sur eux pour qu’ils atteignent leur potentiel maximal.
Et parfois ce n’est pas joli. Parfois c’est les challenger, les confronter, leur taper dans le dos… Mais il faut trouver cet équilibre pour que quand tu te retrouves à jouer un Golden State ou un Boston, tes gars sentent que tu as la confiance pour pouvoir assumer davantage.
Si Kobe Bryant pouvait paraître presque critique à l’encontre de LeBron James, le fond de sa pensée était bien évidemment portée sur la bienveillance.
