La NBA, principal championnat de basket aux USA, reprend ses droits chaque année à la mi-octobre ! Vous hésitez à vous pencher sur la nouvelle saison ?On vous propose cinq bonnes raisons (parmi tant d’autres) d’ê 2018-2019.
Note : vous pouvez retrouver un article marquant pour chaque joueur (ou coach) surligné en orange.
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Le King pose ses valises à Los Angeles
Forcément. Ce fut un tremblement de terre en Californie, LeBron James a finalement choisi de poursuivre sa carrière à Los Angeles dans la mythique franchise de Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson, du Shaq et de Kobe. Deuxième franchise la plus titrée de NBA avec 16 sacres, les « purple and gold » n’ont cependant plus connu les playoffs depuis 2013. Ironie du sort, on attendait des All-Stars débarquer en compagnie du King mais la franchise de Rob Pelinka n’a pu attirer que ceux qui étaient considérés comme les meilleurs ennemis de LeBron : Lance Stephenson et Rajon Rondo.
Evidemment, on n’oublie pas l’ajout d’un certain champion NBA connu sous le nom de JaVale McGee. Le King devra une nouvelle fois prouver au sein de ce cocktail explosif, à 33 ans, qu’il est capable de porter une équipe au sommet. Outre le fait de voir LeBron évoluer pour la première fois de sa carrière dans la conférence Ouest, voir cohabiter ensemble les « grandes gueules » citées ci-dessus reste tout aussi savoureux à suivre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela promet des étincelles dans la cité des anges. Les Lakers retrouveront-ils les sommets ? Affaire à suivre. Mais il sera rafraichissant de suivre le King loin de son confort de l’Est.
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Golden State plus Warrior que jamais
L’autre gros mouvement qui a provoqué un raz-de-marée de commentaires et de débats, c’est bien évidemment la signature de DeMarcus Cousins aux Warriors. Exit le trade de KD en 2016 qui avait fait couler beaucoup d’encre, on ne parle plus aujourd’hui que de l’ancien pivot des Pelicans qui a surpris tout son monde en déménageant dans la baie de San Francisco. L’idée de voir un cinq majeur composé de Curry, Thompson, Green, Durant et Cousins, peut faire saliver les fans des Warriors mais peut également contrarier les autres.
On parle d’ores et déjà d’une finale NBA jouée d’avance avec un suspense tué dans l’œuf, mais il est nécessaire de rappeler que DMC, blessé au tendon d’Achille, a été éloigné des parquets depuis la fin janvier. C’est donc un pari que prennent les dirigeants des Warriors et il sera alors intéressant de voir à quel niveau Boogie fera son grand retour, vêtu cette fois-ci de la tunique des guerriers. Ne nous mentons pas, l’ajout d’un Cousins au rabais (5 millions de dollars) à une équipe aussi chargée en All-Stars n’est pas loin d’être scandaleux, et la question du titre joué d’avance peut et doit contrarier les fans. Mais à trop en vouloir, les Warriors ne pourraient-ils pas chuter ? Nul n’est invincible, et l’Ouest newlook des Lakers, des Rockets, d’OKC et compagnie a les crocs.
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Une conférence Est totalement redessinée
On en parlait précédemment, celui qui marquait à lui seul le visage de la conférence Est a décidé de plier bagage. On voit tout de suite venir les commentaires de ceux qui jugeront que la conférence Est sera inutile à regarder, que le niveau s’est d’autant plus amoindri comparé à l’Ouest etc. Faux ! Certes LeBron James a quitté son Est natal, mais cela a pour conséquence un nouveau paysage où les cartes seront à nouveau redistribuées.
En effet, sauf miracle, finies les incessantes finales Warriors-Cavs auxquelles on avait droit chaque année depuis quatre ans. Il sera en tous cas intéressant de voir quel sera le niveau affiché par Cleveland sans son mythique All-Star, car derrière, nombreuses sont les franchises à vouloir enfin soulever le trophée de champion de la conférence Est. Qui pour prétendre à ce titre ? Trois équipe se dégagent, à commencer par les Raptors de Toronto. L’ancienne franchise de Dwane Casey, qui avait pour mauvaise habitude de se faire sortir en playoffs par les Cavs, a décidé de montrer les crocs en signant un All-Star de taille en la personne de Kawhi Leonard, devenu indésirable du côté de San Antonio. Les Spurs, eux, ont vu débarquer en retour DeMar DeRozan. L’alliage Leonard-Lowry-Valanciunas couplé à des role players de qualité pourrait faire mal à l’Est. Le peuple canadien n’attend que ça.
Boston sera un autre prétendant sérieux. Avec leur effectif bourré de jeunes talents (Jayson Tatum, Marcus Smart, Jaylen Brown etc), les Celtics pourront en plus compter sur les retours de leurs All-Stars Kyrie Irving et Gordon Hayward. Quant au 3ème du classement de l’année dernière, Philadelphie, les 76ers ont longtemps espéré pouvoir signer LeBron James pour former ce qui aurait pu être LA franchise par excellence à l’Est. Mais avec leur jeune roster fougueux et talentueux, ils voudront quand même franchir un nouveau palier cette année. N’oublions pas non plus les Bucks, qui peuvent faire figure de gros épouvantail.
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Chauvinisme : la paire Batum-Parker à Charlotte, Frankie à New York
Une page remplie d’histoire s’est définitivement tournée à San Antonio : Tony Parker a quitté les Spurs et son coach historique Gregg Popovich pour signer dans la franchise de son idole de toujours Michael Jordan du côté de Charlotte. TP rejoint donc son compatriote tricolore Nicolas Batum et cocorico : on aura une nouvelle fois deux français qui évolueront sous le même maillot cette année. On se souvient encore du duo TP/Bobo à San Antonio dans la magnifique équipe qui a soulevé le trophée Larry O’Brien en 2014. Mais cette fois, les données sont différentes. Tony Parker, âgé de 36 ans désormais, signe en backup de Kemba Walker. Déjà remplaçant lors de sa saison précédente derrière Patty Mills et Dejounte Murray, notre Frenchie arrive chez les frelons avec toute son expérience et son palmarès à en faire pâlir plus d’un. Voir évoluer la paire Batum-Parker côte à côte, nous rendra, nous Français, nostalgiques des beaux jours qu’ils nous ont fait vivre en Equipe de France. Et pourquoi pas aller chercher les playoffs ?
Toujours à l’Est, mais un peu plus au nord, Frank Ntilikina s’apprête à vivre sa deuxième saison avec les Knicks. Un exercice qui s’annonce crucial pour l’ancien de la SIG, dont on espère qu’il pourra exploser et montrer son talent au milieu d’une équipe programmée pour perdre en attendant le retour de sa star Kristaps Porzingis. Nous, on croit en lui.
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Draft 2018 : encore une cuvée d’exception ?
Et puis bien sûr, la dernière raison de suivre cette nouvelle saison 2018/2019, c’est bien évidemment pour voir comment vont s’acclimater les nouveaux grands espoirs de la NBA. Déjà, l’année dernière, on avait pu être émerveillés devant les dunks monstrueux de Donovan Mitchell et de Dennis Smith Jr, les performances XXL de Jayson Tatum lors des playoffs, ou encore devant la montée en puissance de Frank Ntilikina, qui a su par exemple montrer qu’il avait le short bien rempli face à LeBron.
Pour la nouvelle saison, l’objectif sera de confirmer, mais de confirmer en compagnie de nouvelles têtes d’affiche. Le numéro 1 de la draft 2018, Deandre Ayton formera un Big 2 aux côtés de Devin Booker à Phoenix, pendant que Luka Doncic (3e) et Trae Young (5e) tenteront respectivement de prouver qu’ils seront les futurs grands meneurs de la NBA. On gardera aussi un œil sur Marvin Bagley (2e) à Sacramento, le freak Mo Bamba (6e) à Orlando, et sur Collin Sexton (8e), qui va débarquer du côté de Cleveland. La draft 2018 a une nouvelle fois valu son pesant d’or et on a hâte de suivre les performances de ces nouveaux rookies. En espérant les voir enflammer la ligue dès leur première saison, comme leurs prédécesseurs ont su le faire.
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NB : sans oublier bien évidemment notre mythique Adrian Wojnarowski qui ne manquera pas de nous régaler avec ses Woj-Bomb tout au long de la saison.
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5 arguments donc, parmi des milliers. Chacun d’entre vous aura évidemment ses propres raisons de regarder la NBA. Certains souffriront en soutenant leur équipe dans les méandres de la ligue, d’autres seront agréablement surpris, d’autres suivront l’émergence d’un joueur… Surtout, on kiffera tous devant les dunks, les highlights, les histoires qui vont se développer, bref, tout ce qui fait que c’est la NBA et qu’on l’adore. Il ne reste plus qu’à souhaiter que cette nouvelle saison nous fasse rêver jusqu’au bout du mois de juin, avec un joli supplément suspense en playoffs. en prime. Vivement ce soir. Premier match à 2h.
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