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Quand il s’agit d’évoquer les dernières sorties littéraires en date, on ne pense pas tout de suite à My life, my fight, l’autobiographie de Steven Adams. Mais détrompez-vous, le livre pourrait faire du bruit dans les jours à venir.
Le pivot néo-zélandais Steven Adams est notamment revenu sur l’attitude de Reggie Jackson quand il évoluait encore à la Chesapeake Arena d’Oklahoma City. En 2014, l’actuel meneur de Detroit était le backup de Russel Westbrook dans le roster de l’équipe et avait glané un temps de jeu important suite à la blessure de la star. Lors du Game 5 de la série de playoffs entre le Thunder et les Clippers, alors qu’Oklahoma est mené de 2 points à 20 secondes de la fin, Reggie prend une très mauvaise décision qui aurait pu faire chuter OKC.
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Steven Adams est revenu sur ce fait de match dans son livre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que Jackson en prend pour son grade :
Par rapport à cette action discutable et la faute (de Matt Barnes) sur Reggie ? Je ne peux pas dire grand-chose, il était dans un 3 contre 1 en contre-attaque et a préféré prendre le shoot que de passer la balle à KD ou Russ ; c’est ça qui est bien plus controversé pour moi.
Et ce n’est que le début puisque Adams revient par la suite sur la relation entre le meneur de 28 ans et le Thunder. Tout le monde sait qu’un joueur manquant de confiance ne réussira pas en NBA, mais le natif de Pordenone en Italie allait visiblement trop loin à ce niveau. Il pensait même être plus performant que Westbrook et voulait donc quitter la franchise puisqu’elle n’était pas prête à lui offrir un rôle de starter.
Quand Russ est revenu de blessure et a repris sa place dans le cinq, Reggie n’était pas content. On le regardait en pensant : » Tu es idiot de croire que tu devrais être titulaire « . Mais c’est exactement ce qu’il pensait, et ce genre de pensée allait à l’encontre de tout ce qu’était le Thunder. Oui, nous nous entraînions et nous battions à l’entraînement pour être dans le cinq mais à partir du moment où le match commence on se doit de faire ce qu’on attend de nous, peu importe les sacrifices.
Quand la trade deadline est arrivée on savait qu’il voulait partir et pour cette raison le groupe le voulait aussi. Pourquoi voudrions nous bosser avec quelqu’un qui souhaite être autre part ? De fait, quand il a rejoint les Pistons on l’a vite oublié parce qu’on avait de nouveaux coéquipiers à accueillir.
Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à Steven Adams son manque de franchise alors que les oreilles de Reggie Jackson doivent être encore entrain de siffler…
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