C’était une des nombreuses surprises de cette free agency édition 2018 : le départ de Tony Parker à Charlotte après 17 années de bons et loyaux service à San Antonio. Qu’attendre pour l’éternel numéro 9 des Bleus ? On fait le point.
Tony Parker sera donc un Hornet. Un choix tout sauf surprenant pour plusieurs raisons, à commencer par celle du coach, James Borrego. Dire que les 2 hommes se connaissent bien est un euphémisme : Borrego a été assistant aux Spurs de 2003 à 2010 et de 2015 à 2018. Cet été, il a pris son premier poste de head coach longue durée en signant à Charlotte. Nul doute que le lien entre les deux hommes sera crucial pour l’un comme pour l’autre. Ce qui est sûr, c’est que TP est apprécié de son nouveau coach à en croire les propos de l’ex-assistant de Pop :
« On cherchait un joueur qui avait de l’expérience, du savoir et un ADN de winner. Il va nous aider à grandir, nous faire gagner en crédibilité »
Même son de cloche chez le GM Mitch Kupchak, qui a même donné le temps de jeu estimé de TP la saison prochaine :
« On voulait un joueur pour jouer 15 à 18 minutes par match. Et le bonus avec Tony, ce sera sa présence dans le vestiaire, son leadership et son savoir-faire de la gagne. Pour autant, on ne l’a pas juste amené pour être une présence. Avant tout, on veut quelqu’un qui peut contribuer sur le terrain. On a besoin d’un joueur qui sait jouer, et Tony sait et veut jouer »
Un contraste saisissant par rapport au poste de 3ème meneur et de « mentor » proposé à demi-mot par les Spurs à Tony Parker. A Charlotte, TP peut donc s’attendre à jouer un peu moins de 20 minutes par match l’année prochaine, en backup du franchise player Kemba Walker certes, mais pas seulement. James Borrego a en effet évoqué la possibilité de voir les 2 hommes dans la même lineup, notamment pour boucler les matchs. Par le passé, les Hornets ont souvent pêché dans les dernières minutes du match car Kemba Walker était leur seul ball-handler. Tony Parker pourra donc être capital dans ce genre de situations.
Ajoutez à tous ces paramètres le fait que TP rejoint son petit frère Nicolas Batum, et tout porte à croire que #9 a fait le bon choix en s’exilant en Caroline du Nord. Reste maintenant à traduire ces belles intentions sur le terrain, pour faire rebondir une équipe qui reste sur 2 saisons consécutives à 36 victoires.