Éloigné des parquets nord-américains depuis 2017 et un passage express à Toronto (11 matchs), Jared Sullinger est revenu sur les erreurs qui l’ont empêché de réaliser pleinement son rêve de NBA, et espère toujours avoir une seconde chance.
Alors qu’il avait affiché de belles promesses à Boston lors de ses trois premières saisons (10 points et 7.5 rebonds de moyenne en 24 minutes), Sullinger a connu énormément de blessures qui ont ralenti sa progression. Ainsi en 2016, il s’engage pour un an avec Toronto mais l’expérience tourne court, une fois de plus à cause de problèmes physiques. C’est notamment son hygiène de vie qui est remise en question. Aujourd’hui, l’intérieur a pris conscience de ses erreurs, et l’a confié à The Athletic :
« Je n’étais pas un joueur de basketball lorsque je sortais de la salle d’entraînement, j’étais toujours un gamin et j’ai tout fait foirer »
Un manque de maturité que le joueur explique par son environnement familial :
« Ce n’est pas de leur faute, mais en grandissant j’avais deux grands frères, ma mère et mon père. J’étais le plus jeune, donc je n’ai jamais eu à dire aux autres quoi faire ou eu la possibilité de décider seul. Lorsque j’ai eu cette opportunité pour la première fois, au lieu de réfléchir par moi-même, j’ai encore agit en fonction des autres. Et regardez où j’en suis maintenant. »
Visiblement très marqué par ses écarts de conduite, Sullinger est aujourd’hui sans contrat après avoir passé un an dans le championnat chinois. Il espère tout de même retrouver un club, en NBA ou ailleurs :
« Evidemment, tout le monde rêve de jouer en NBA. Mais je veux juste jouer au basketball quelque part. Je veux simplement jouer au basket et être payé pour cela. C’est mon objectif principal. Que ce soit ici, ou sur la Lune, je répondrai présent. »
Le natif de l’Ohio évoque donc sans détours ses soucis passés, et semble avoir pris conscience des impératifs pour être un sportif de haut niveau. Il reste maintenant à savoir si une franchise NBA est prête à tenter le pari.
À lire également : Popovich ne pense toujours pas à la retraite