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Alors que les plus gros mouvements de la free agency semblent avoir été faits, on peut tirer une première conclusion sur les franchises qui ont le plus réussi leur intersaison.
Kawhi Leonard désormais à Toronto, la NBA risque d’être un peu moins attrayante les prochaines semaines. Un calme qui permet de tirer quelques premières conclusions sur les grands gagnants à l’approche de la nouvelle saison. Évidemment, ce ne sont là que des conclusions prévisionnelles, en espérant que les joueurs confirment et en prenant en compte les facteurs qui en découlent. Certaines équipes ne figurant pas dans le classement méritent tout de même d’être mentionnées.
D’abord, Phoenix qui, après avoir signé DeAndre Ayton qui s’est éclaté à la Summer League, a offert un contrat max à Devin Booker. Le tout avec l’arrivée de Trevor Ariza qui devrait ajouter un peu d’expérience à cette équipe qui pourrait s’affirmer comme l’une des plus excitantes de la ligue. Parmi les gagnants également, Washington, qui a signé Dwight Howard en conservant son socle de base. Les Raptors ne figurent pas non plus dans le classement mais, en parlant intrinsèquement sur une seule saison, ont réussi un trade ambitieux qui pourrait les mener vers la conquête de l’Est. Enfin, on oublie pas non plus le Thunder qui a réussi à conserver Paul George malgré les sollicitations pressantes des Lakers et qui s’est récemment séparé de l’énorme contrat de Carmelo Anthony tout en mettant la main sur Dennis Schröder, un jeune meneur qui voudra sûrement prouver que les Hawks ont eu tort de ne pas lui avoir fait confiance.
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San Antonio Spurs
En cinquième position, il ne s’agit pas d’un gagnant pur, mais plutôt virtuel. En effet, par rapport à ce que la franchise aurait pu perdre, les Spurs s’en sortent cruellement bien. Après les départs de Kyle Anderson et Tony Parker, San Antonio a réussi à résoudre la complexe équation Kawhi Leonard. Dans un trade satisfaisant, ils ont réussi à attirer DeMar DeRozan, Jakob Poëltl et un prochain tour de draft. Avec deux All-Stars confirmés, ils bénéficient d’un roster, bien que déséquilibré, relativement intéressant.
Avec Dejounte Murray, Patty Mills à la mène, les vétérans Pau Gasol, Manu Ginobili (s’il revient) ou encore Rudy Gay, la franchise texane conserve un effectif complet qui devrait sérieusement discuter pour les playoffs. Sans oublier que cet effectif, sans Kawhi, ni DeRozan, a bouclé la saison avec 47 victoires. Avec l’ancien des Raptors en plus et toujours en développant ses jeunes joueurs, San Antonio a franchement de quoi se féliciter du travail effectué pendant l’intersaison.
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Denver Nuggets
Les Nuggets continuent leur petit bout de chemin, et ils peuvent s’en satisfaire. En offrant 148 millions sur cinq ans à Nikola Jokic, ils s’assurent de conserver un joueur autour duquel construire pour les prochaines saisons. Avec un Paul Millsap toujours aussi important autour de cet effectif et un Jamal Murray en nette progression, Denver peut s’attendre à une nouvelle saison très excitante.
Et cela d’autant plus qu’ils ont réussi le joli coup Isaiah Thomas qui, après une année noire, tentera de rebondir dans le Colorado. Un pari pas forcément risqué puisque le petit lutin ne dispose que d’une année de contrat, qui plus est à un prix intéressant. D’autre part, Thomas retrouvera son ancien coach de Sacramento Mike Malone qui l’avait fait exploser il y a quelques années. Une association déjà efficace par le passé qui pourrait donner à Isaiah Thomas les clés de sa renaissance.
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Dallas Mavericks
Du bon boulot pour les Mavericks. À la Draft, ils ont déjà réussi à mettre la main sur le joyau européen Luka Doncic après un joli trade avec Atlanta. Lequel qui, aux côtés de Dennis Smith Jr., devrait permettre à la franchise texane de step-up d’entrée. Grâce au joli geste de Dirk Nowitzki, Dallas a également pu dégager la masse salariale suffisante pour faire signer DeAndre Jordan. En comparant de manière brute les effectifs de l’année précédente, puis de cette année, les Mavericks ont clairement connu une évolution positive. Reste à savoir comment tournera le roster sous la tutelle de Rick Carlisle.
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Los Angeles Lakers
En termes d’ambition et de progression, les Lakers sont indéniablement les leaders de cette intersaison 2018. Tout d’abord, parce qu’ils ont réussi à signer LeBron James, quadruple MVP, sortant d’une saison phénoménale à Cleveland. Ensuite parce qu’ils ont rebâti complètement leur effectif autour de lui, sans pour autant lâcher leurs jeunes joueurs qui progressent depuis de nombreux mois. Lonzo Ball est toujours là, Brandon Ingram et Kyle Kuzma également, et les quatre prochaines années californiennes sentent très, très bon. Avec JaVale McGee, Rajon Rondo et Lance Stephenson, ils composent un roster complet et attractif. D’une équipe toujours pas qualifiée pour les playoffs, ils deviennent de sérieux candidats au titre : et ça, c’est un signe plutôt explicite.
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Golden State Warriors
Si les Lakers ont réussi la meilleure progression, pourquoi ne sont-ils pas premiers ? Tout simplement parce que, devant eux, une franchise était déjà au top, et a réussi encore à progresser. Les Warriors ont d’abord assuré le principal en resignant leur MVP, Kevin Durant. Avec un contrat de 60 millions sur deux ans, le MVP des dernières finales rempile pour une nouvelle année où les Warriors semblent une nouvelle fois intouchable. En plus de ça, Golden State a également réussi l’incroyable coup DeMarcus Cousins. Un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste, l’ancien des Pelicans compte sur les Warriors pour se relancer et aller chercher une bague.
En tout cas, au court terme, la bande de Steve Kerr s’est forgé une armada colossale composée de cinq All-Stars. Et ça, ça vaut bien le titre de meilleure free agency de l’été.
