Depuis quelques jours ressort l’histoire incroyable de Spencer Haywood, un ancien joueur des SuperSonics dans les années 1970 qui est passé à côté d’un contrat légendaire.
Joueur très influent des années 1970, Spencer Haywood est néanmoins plus connu pour certaines anecdotes extra-sportives. Depuis quelques jours, c’est son partenariat avec Nike qui ressort dans les coulisses de la NBA. En effet, dans les années 1970, la marque à la virgule est toute jeune et espère s’offrir les services de quelques grands joueurs pour se construire un nom. Elle jette son dévolu sur Spencer Haywood, alors joueur des SuperSonics qui va jusqu’à inscrire 29,2 points de moyenne en 1972. Pour faire parapher le contrat au pivot de Seattle, la marque propose deux options : soit un contrat de 100 000$, soit 10% des actions de l’entreprise.
À l’époque, Nike pèse très peu sur le marché des équipementiers et Spencer Haywood choisit logiquement la première option. Il faut dire que le contrat représenterait 650 000$ dollars aujourd’hui. Pourtant, selon de récents calculs, la valeur des 10% proposait par Nike à l’époque vaudrait environ 10 milliards de dollars. Une somme colossale que Spencer Haywood regrette sûrement de ne pas avoir accepté même si, il n’aurait pas pu prévoir l’engouement colossal qui s’est articulé autour de la petite virgule.
Un destin particulier
Le plus fou dans cette histoire ? Spencer Haywood n’aurait jamais du fouler les parquets de la NBA. En effet, en 1969, le joueur rejoint la ligue en tant que rookie sans avoir obtenu son diplôme. S’ensuit une longue bataille judiciaire contre la Cour suprême qui fait les gros titres américains : « Haywood v. National Basketball Assn ». Si Spencer obtient finalement l’autorisation de rejoindre la NBA, il paye sévèrement son bras de fer sur les parquets de la ligue. Outrageusement hué dans les salles américaines, l’un des speakers a même osé une entrée plutôt… particulière.
« Mesdames et Messieurs, nous avons un joueur illégal sur le parquet !»
Comme quoi, Spencer a perdu beaucoup de choses sur les parquets de la ligue, et pas seulement des immenses sommes d’argent.