Alors que Strasbourg se déplace sur le parquet de Nanterre pour jouer le deuxième match du quart de finale qui les oppose, l’entraîneur de la SIG s’est montré méfiant après une première rencontre remportée haut la main (83-56).
L’enjeu est de taille pour Strasbourg, qui pourrait se qualifier dès ce soir pour les demi-finales de la Jeep® ÉLITE en cas de deuxième succès contre Nanterre. Lors du premier match, la SIG a été accrochée le temps d’une mi-temps, avant de prendre le large pour gagner sur un score sans appel de 83 à 56. Un point sur lequel a insisté Vincent Collet, qui estime que son équipe devra se méfier de la réaction des Franciliens :
« Ils ont longtemps lutté pour se qualifier en Playoffs. Ils savaient avant le début de la série que ce ne serait pas simple. Mais tout ceci n’enlève rien à ce qu’ils ont envie de faire. Donc la première chose qu’ils vont vouloir c’est montrer qu’ils peuvent nous battre ! Il faut s’attendre à ce que leur réaction soit vive. Ils étaient en dessous de leurs standards offensifs. Ils vont donc essayer de corriger ça. »
Si les hommes de Vincent Collet avaient réalisé une performance quasi-parfaite mardi dernier en étouffant leurs adversaires, il est certain que l’opposition proposée ce soir par Nanterre sera complètement différente. Dans un Palais des Sports Maurice Thorez qui donnera de la voix pour les joueurs de Pascal Donnadieu, le coach de la SIG a insisté sur le fait de garder une philosophie de jeu identique :
« Il faudra être nous-même. Rester sur nos valeurs et ne pas lâcher quoi que ce soit de ce qu’on a bien fait lors du premier match. On a eu une belle énergie, on a bénéficié de l’apport de notre banc. Il faut que l’on ait l’humilité pour remettre le couvert sans se dire qu’on a peut-être une marge. »
En cas de victoire sur le parquet de Nanterre, les Strasbourgeois se qualifieront pour les demi-finales des playoffs de Jeep® ÉLITE pour la sixième fois en autant de saisons. Les franciliens vont tenter de leur côté de faire déjouer la SIG pour égaliser dans la série et aller disputer une belle au Rhenus.
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