Comme chaque année les débats sont nombreux autour des trophées à décerner sur la saison régulière, qui s’est achevée il y a maintenant un mois en NBA. En attendant la cérémonie officielle le 25 juin, les rédacteurs de Parlons Basket ont fait le point !
MVP – James Harden (100%)
Auteur d’une saison fantastique aussi bien individuellement que collectivement, James Harden a été unanimement désigné MVP par la rédaction. Durant les 72 matchs auxquels il aura pris part, The Beard aura tout écrasé sur son passage, affichant un énorme 30,4 points, 5,4 rebonds, 8,8 passes et 1,8 interceptions de moyenne. Si ses stats aux rebonds et passes ont un peu baissé par rapport à la saison dernière, la venue de Chris Paul n’y étant pas pour rien, Harden aura été plus « valuable » que jamais, permettant à son équipe de réaliser le meilleur bilan de l’histoire de la franchise (65-17), finissant loin devant les Warriors. Le plus dur reste désormais à faire avec un titre NBA à aller chercher pour que cette performance soit vraiment historique.
MIP – Victor Oladipo (100%)
Là aussi, aucun débat possible entre les membres de la rédaction quant à l’élection du joueur ayant le plus progressé cette année. Echangé contre Paul George l’été dernier dans un trade qui semblait nettement favorable à OKC, Oladipo aura prouvé qu’il a l’étoffe d’un véritable franchise player et c’est bien son équipe qui semble finalement vainqueur du trade. L’arrière aura tout simplement réalisé ses meilleurs pourcentages aux shoots, en moyennes de points, rebonds, passes, interceptions et contres. Une évolution globale donc, passant de lieutenant peu fiable à franchise player en l’espace de quelques mois. Sur la saison, il aura tourné à 23,1 points (47,7%), 5,2 rebonds, 4,3 passes et 2,8 interceptions (meilleur de la ligue dans ce domaine), contre 15,9 points à (44,2%), 4,3 rebonds, 2,6 passes et 1,2 interceptions la saison dernière. Au final, son équipe aura gagné 6 matchs de plus que la saison dernière alors que beaucoup (dont nous lors de nos previews) les annonçaient dans le fond de la conférence Est.
6ème homme – Lou Williams (100%)
Pour en finir avec les trophées unanimement desservis, Lou Williams aura réussi lui aussi à mettre tout le monde d’accord. Alors que les Clippers semblaient destinés à couler après le départ de Chris Paul et l’envoie de Blake Griffin à Détroit, Lou Williams leur aura permis d’être candidat crédible aux playoffs jusqu’à la toute dernière semaine de saison régulière. A 31 ans il aura tourné cette saison à 22,6 points (43%) de moyenne, 2,5 rebonds et 5,3 passes, et gratifié les fans des Clippers de quelques exploits offensifs retentissants, passant à 4 reprises la barre des 40 points avec un record à 50 unités contre Golden State en février.
Rookie de l’année – Ben Simmons (91%)
Mention : Donovan Mitchell
Cette cuvée de Rookie était si belle que Mitchell, Simmons, Tatum, Markkanen, Kuzma ou encore Ball auraient pu être élu l’année dernière, mais c’est bien vers Ben Simmons que la majorité de nos votes se sont portés. Pas de faux Rookie ou d’histoire bidon de ce genre pour l’Australien qui a passé l’année dernière à l’infirmerie à cause d’une blessure au pied, d’autant plus qu’il n’a que 2 mois de plus que Donovan Mitchell. Les deux ont réalisé une saison historique, mais la polyvalence de Simmons ainsi que sa capacité à porter son équipe vue lors de la fin de saison en boulet de canon réalisée par les Sixers, alors qu’Embiid n’était pas sur le terrain, ont fini de nous convaincre. Tournant à 15,8 points, 8,1 rebonds et 8,2 passes en 81 matchs, Simmons aura été incroyable tout au long de l’année et semble encore avoir une marge de progression assez énorme, notamment sur son shoot extérieur (il n’a pas mis un seul trois points cette saison).
Meilleur défenseur – Rudy Gobert (72%)
Mentions : Anthony Davis – LaMarcus Aldridge
Cocorico ! Deuxième (et frustré) la saison dernière, Rudy Gobert semble avoir prouvé cette année qu’il est bien le meilleur défenseur de la NBA. Si Donovan Mitchell est devenu le leader et créateur offensif dont l’équipe avait besoin, Rudy Gobert est bien le joueur qui a eu le plus d’impact sur les résultats du Jazz, sa présence sur le terrain transformant totalement ses coéquipiers. Blessé plusieurs fois cette saison (ce qui est un argument en sa défaveur), le géant aura manqué 27 matchs. Le bilan de son équipe sans lui ? 11 victoires pour 15 défaites, soit 42% de victoires, ce qui placerait la franchise derrière les Lakers à l’Ouest. Lorsqu’il est sur le terrain en revanche, son équipe affiche un solide bilan de 37 victoires pour 19 défaites soit 66% de victoires, à peine moins bien que les Warriors. Tournant à 2,3 contres de moyenne, l’impact de Gobert va bien plus loin que cette « simple » statistique tant il conteste chacun des tirs et déplacements s’approchants de son propre panier.
Coach de l’année – Brad Stevens (37%)
Mentions : Quin Snyder, Dwane Casey, Brett Brown
La bataille fut rude entre les différents coachs cette année mais c’est bien Brad Stevens que nous avons élu meilleur coach, devançant de très peu Quin Snyder. Après une élimination en finale de conférence par Cleveland l’année dernière, Boston a connu un été assez fou, voyant plus de la moitié de son effectif se renouveler. Suite à la blessure de Gordon Hayward dès le premier match, la saison des Celtics s’annonçait compliquée, d’autant plus quand on sait que Kyrie Irving n’a pu participer qu’à 60 des 82 rencontres. Cependant, la magie de Brad Stevens a encore une fois fait effet, emmenant ses joueurs à la deuxième place de l’Est (55-27), quatrième meilleur bilan de la NBA.
All NBA First Team
Russell Westbrook – 25,4 points (44,9%), 10,1 rebonds, 10,2 passes, 1,8 interceptions
James Harden – 30,4 points (44,9%), 5,,4 rebonds, 8,8 passes, 1,8 interceptions
LeBron James – 27,5 points (54,2%), 8,6 rebonds, 9,1 passes, 1,4 interceptions
Anthony Davis – 28,1 points (53,4%), 11,1 rebonds, 2,3 passes, 1,5 interceptions, 2,6 contres
Joel Embiid – 22,9 points (48,3%), 11 rebonds, 3,2 passes, 1,8 contres
Mentions : DeMarcus Cousins, Damian Lillard, Stephen Curry, Kevin Durant