Encore énorme dans la victoire des siens, Donovan Mitchell a avoué avoir connu un peu de pression pour ce match, mais rapidement évacuée par son coach.
Avec une superbe performance à 38 unités, Mitchell a parfaitement conclu sa série pour éliminer le Thunder. Celui qui ressemble de moins en moins à un rookie continue d’impressionner et de surprendre son monde, même à Utah. Un 14/26 au tir, 22 points à 8/10 rien que dans le troisième quart, l’arrière est revenu avec le plein de confiance au retour des vestiaires.
Pourtant tout n’était pas parfait en première mi-temps. Un premier quart difficile, la blessure de Ricky Rubio qui vient encore plus compliquer la tâche du Jazz. Mitchell a déjà joué meneur cette saison, mais en playoffs avec la responsabilité qui en découle, il n’y avait rien de facile pour un gamin de 21 ans. Pourtant ce dernier a répondu de la meilleure des manières, sur le parquet. Tir primé, finish au cercle imposant, Mitchell s’impose tel un vétéran.
Pour être honnête avec vous, le coach Snyder a géré ça (son troisième quart). Le tout. Durant le premier quart, j’étais hésitant. J’étais un peu nerveux pour être honnête. Il est venu vers moi durant l’un des temps morts avant la mi-temps et il m’a dit « on va gagner ce match et tu vas prendre feu », mot pour mot, c’est ce qu’il a dit. Quand vous avez un coach qui vous dit ça, votre état d’esprit est « tu sais quoi, il n’y a pas besoin d’être nerveux » et vous partez de là.
Éliminer le Thunder est forcément un peu particulier pour l’arrière. Quelques mois auparavant après un bon match, Russell Westbrook n’est pas rentré au vestiaire directement à la fin du match. Il s’est arrêté un instant pour glisser quelques mots à Mitchell, lui disant de ne « pas s’arrêter ». Assez rare pour un joueur comme Westbrook. Et c’est ce qu’a fait l’arrière.
Je ne pense pas que des mots peuvent décrire cela. C’est une bonne équipe. Ils jouent avec du cœur, ils jouent avec passion. Mais la façon dont nous avons joué ensemble, nous avons résisté à la tempête lorsqu’ils sont revenus chauds et nous avons tenu ensemble. Ça a été notre devise toute la saison. De battre une équipe comme ça veut dire beaucoup. Pour moi personnellement, battre un gars que j’ai beaucoup regardé et dont je me suis inspiré pour mon jeu, c’est spécial.
Source : ESPN