En septembre et octobre dernier ,Parlons Basket avait réalisé les previews de chaque franchise, se prenant au jeu des pronostics. Entre coups bien sentis, déceptions et surprises, retour sur la saison régulière de la conférence Est.
On l’avait senti
Avant même le premier match de la saison régulière, nous avions senti que les équipes d’Atlanta, de Chicago et de New York vivraient des saisons galères. Les deux premières concernées sont en pleine reconstruction et ont vécu des saisons plus que compliquées étant emmenées par une majorité de jeunes joueurs qui auraient, pour beaucoup, leur place en G-League dans d’autres franchises. A New York, l’équipe paraissait pourtant plus séduisante sur le papier malgré le départ de Carmelo Anthony. Phil Jackson avait quitté le navire et de nombreux jeunes joueurs talentueux auraient pu permettre aux Knicks de se rapprocher des playoffs, mais comme attendu, ils en finissent finalement très loin. Les longues absences de Kristaps Porzingis (48 matchs joués) et de Tim Hardaway Jr. (58 matchs), combinées à l’inexpérience des autres membres du roster, auront définitivement annihilé tout espoir de bons résultats.
Du côté des bonnes équipes, nous avions pressenti que Milwaukee et Miami se battraient pour les dernières places pouvant les emmener en post-season, et que Détroit, malgré un effectif intéressant, serait trop court pour finir dans les huit premiers. Les Bucks ont été emmenés par un Giannis Antetokounmpo ayant passé un énorme cap (27 points, 10 rebonds, 4,3 passes), et ont enregistré le retours de Jabari Parker et Malcom Brogdon, ce qui leur a permis d’assurer sans trop de soucis une qualification pour les playoffs. À Miami, c’est le collectif qui a fait la force. Erik Spoelstra aura géré tel un magicien son effectif ,si bien qu’après 82 matchs, 9 joueurs affichent au moins 10 points de moyenne sur la saison.
Enfin, du côté de Détroit, la mayonnaise n’a tout simplement pas pris. Opportunistes durant la deadline, les Pistons ont récupéré Blake Griffin mais son duo avec un Andre Drummond à son meilleur niveau (15 points et 16 rebonds de moyenne sur la saison) n’aura pas permis à Motor City d’intégrer le top 8.
Ils nous ont surpris
Trois équipes nous ont surpris cette année tant, sur le papier, on ne pouvait les annoncer aussi haut. Bénéficiant des blessures des Celtics et de la mauvaise défense des Cavaliers, Toronto aura plus que jamais tiré son épingle du jeu au point de finir très largement meilleur bilan à l’Est. Les Raptors auront marché sur leur conférence, dans le sillage d’un DeMar DeRozan toujours aussi productif, un Kyle Lowry complet, un Jonas Valanciunas bien utilisé, et un collectif globalement bien huilé.
Juste derrière, Philadelphie a enfin retrouvé les clefs de son tank, bloqué en dessous des 30 victoires depuis plusieurs années. Une fois que la machine lancée, rien (ou presque) ne peut lui résister. Roulant sur leur conférence et enchaînant en fin de saison les victoires comme Stephen Curry les trois points ou Glen Davis les Big Mac, les Sixers retrouvent les playoffs après 6 ans d’absence, et se permettent même de franchir la barre des 50 victoires pour la première fois depuis 2001.
Enfin la dernière équipe de ce trio n’est autre qu’Indiana. Ayant fini 7ème l’année passée et perdu Paul George durant l’été, nous n’imaginions pas les Pacers réussir à intégrer le top 8. Une 10ème place paraissait déjà honorable, mais Victor Oladipo en aura décidé autrement. Passant de simple lieutenant irrégulier à Oklahoma à première option offensive, il aura mieux que personne saisi sa chance, finissant la saison à plus de 23 points de moyenne, un titre de All Star en poche et permettant à son équipe de finir la saison 5ème de sa conférence.
Mention : Brooklyn Nets
Ils nous ont déçu
A l’inverses des équipes citées au-dessus, certaines ont été de véritables déceptions cette saison, annoncées par l’équipe de Parlons Basket beaucoup plus hautes en octobre dernier. Commençons d’abord par Orlando. Lors de nos previews, nous avions annoncé le Magic trop court pour une place en playoffs, et c’est finalement pour celle de pire bilan de l’Est que les coéquipiers d’Evan Fournier ont lutté toute la saison, manquant là aussi à leurs objectifs. Une habitude ces dernières années en Floride. Malgré la bonne saison du Français (meilleur scoreur de l’équipe avec 17,8 points de moyenne), le Magic aura terminé la saison 14ème, avec un superbe bilan de 24 victoires pour 58 défaites, réussissant à faire pire que l’année passée (29 victoires). Il faut néanmoins noter que les blessures n’auront pas aidé Orlando : aucun titulaire n’aura joué 60 matchs cette saison.
Moins touchés par les blessures – bien que Nicolas Batum ait passé plusieurs semaines à l’infirmerie, les Charlotte Hornets nous auront eux aussi déçu. Si un Dwight Howard retrouvé (16,6 points – 12,5 rebonds) et un Kemba Walker toujours aussi bon (22,1 points – 3,1 rebonds – 5,6 passes) auront tous deux performé individuellement, Charlotte boucle l’exercice 10ème de la conférence Est, bien loin de la 5ème place annoncée lors des previews.
Enfin, bien que très performants lors des playoffs 2017, les Washington Wizards n’auront pas réussi à passer le cap tant attendu pouvant les emmener au sommet de la conférence Est. Annoncés 3èmes, ils auront du lutter toute la saison pour finalement s’accrocher à la 8ème place. Cela peut s’expliquer par la longue absence de John Wall qui n’aura joué que la moitié des matchs de son équipe. Malgré une saison digne d’un All Star, Bradley Beal n’aura pas su tenir à lui tout seul la maison blanche.
Mention : Cleveland Cavaliers
La saison régulière étant maintenant terminée, place désormais aux playoffs. Pour l’occasion, Parlons Basket vous a préparé un dispositif exceptionnel !