Après une réunion à Madrid ce matin, le président du club grec aurait pris la décision de retirer son club de la compétition détenue par l’Euroleague et devrait l’inscrire dans une compétition de la FIBA.
Entre Dimitris Giannakopoulos et l’Euroleague, nous sommes (très) loin de l’histoire d’amour. Le président et actionnaire majoritaire du Panathinaïkos est depuis quelques temps au centre des débats dans le monde du basket européen. En Grèce, il a déjà été banni pour une durée de 3 mois de l’ensemble des événements sportifs dans son pays et a reçu une amende de 10 000 euros. On lui reproche de « calomnier le basket ». Il a aussi critiqué l’Euroleague qui pour lui « favorise l’Olympiakos et le Fenerbahçe » grâce à un traitement de faveur, notamment de la part des arbitres. Toujours selon ses mots « cette crise est la plus grande que le basket ait jamais connue ».
Ce matin, se tenait une réunion à Madrid où le président Giannakopoulos est venu proposer certaines réformes pour l’Euroleague. Il a d’ailleurs demandé un changement complet de la direction et l’élection d’un nouveau président. Le site Eurohoops rapporte qu’aucune des propositions n’a été accepté par les autres présidents ce qui a poussé Mr Giannakopoulos a quitter précipitamment la réunion avant son terme. Face à ce refus, il a donc décidé de retirer le Panathinaïkos, pourtant club historique de la compétition, de l’Euroleague. Il annonce vouloir inscrire la « green team » dans une compétition FIBA.
Ce rebondissement est aussi incroyable qu’incompréhensible. On connait les divisions entre FIBA et Euroleague et le problème est toujours aussi présent. Les places sont chères et c’est une opportunité pour un club français de pointer son nez à la fenêtre afin de récupérer une invitation. On connait les souhaits de Tony Parker afin que l’Asvel dispute l’Euroleague. Strasbourg pourrait aussi être intéressé.
BREAKING:
Panathinaikos is leaving EuroLeague. The club is expected to join a FIBA competition
— Eurohoops.net (@Eurohoopsnet) 12 avril 2018